Les rappelés du contingent réclament des droits Plusieurs rappelés du contingent ayant rejoint les rangs de l'ANP durant les années de la lutte contre le terrorisme se sont rassemblés, hier matin, devant le siège de la wilaya de Biskra pour solliciter une entrevue avec le premier responsable de l'exécutif et lui remettre une missive dans laquelle ils rappellent que «cette catégorie de soldats ayant payé un lourd tribut pour que vive la nation algérienne républicaine n'a jamais bénéficié de ses droits en terme de relogement et de postes de travail à l'issue de la démobilisation». Se disant oubliés et marginalisés, ils ajoutent que beaucoup d'entre eux, vivant dans des conditions socio-économiques très difficiles du fait de leur réincorporation dans les bataillons actifs, n'ont jamais pu se réinsérer complètement dans la société après cette douloureuse expérience. Outre des aides pour l'accès aux logements sociaux et aux postes d'emploi en rapport avec leurs compétences, ces anciens militaires réclament de rendre public une directive du ministère de l'Intérieur les concernant laquelle, selon eux, a été envoyée aux wilayas et un minimum de considération et de reconnaissance des pouvoirs publics et de l'Etat algérien. Les habitants de Doucen protestent Excédés par la détérioration des services hospitaliers offerts par l'établissement public de santé de proximité de leur commune, des dizaines d'habitants de Doucen, localité agricole située à 80 km au sud-ouest de Biskra, ont paralysé, hier matin, la circulation sur la RN46B en élevant des barricades de grosses pierres et de pneus enflammés sur plusieurs points de cette route, a-t-on appris de sources concordantes. Avant cela, ils avaient d'abord bloqué l'entrée de cette unité de soins et empêché le directeur d'y pénétrer. Les gendarmes ont formé un cordon sécuritaire autour de cette édifice public afin de le protéger d'éventuels actes de vandalisme tandis que des élus locaux ont tenté d'ouvrir des négociations avec les contestataires revendiquant le renforcement des moyens humains et matériels de l'EPSP en question et l'aménagement d'une maternité dans l'une de ses ailes.
Des quartiers sans eau
Initiée suivant les orientations du wali de Biskra, Messaoud Djari, prônant la continuité du dialogue et de la concertation entre les pouvoirs publics et les citoyens, une rencontre a réuni, hier à la salle Atlas de Biskra, Saïdi Ali, chef de la daïra, Azzedinne Slimani, président de l'APC de Biskra, des responsables de la société de distribution de l'électricité et du gaz (SDC), le directeur de l'Algérienne des Eaux (ADE) et des chefs de comités de quartiers de la Reine des Ziban. Même si globalement la majorité des intervenants ont salué les efforts entrepris pour améliorer le cadre de vie des habitants de Biskra, il n'en demeure pas moins que des quartiers entiers continuent de souffrir du manque d'eau dans les robinets. «Une aberration quand on sait que Biskra a bénéficié d'un vaste plan de rénovation du réseau d'AEP avec la mise en service des forages de Droh qui devaient en principes la prémunir contre la soif», a noté un intervenant. Ainsi, les représentants des quartiers de Hai El Moudjahidine, Ben Amara, Sidi Barkat, El Alia, Laâtila, El Hofra ou Guedecha se plaignent des perturbations continuelles des arrivées de l'eau dans leurs foyers, une eau impropre à la consommation car saturée de sel, des factures astronomiques qu'on leur réclame et qui, selon eux, ne reflètent en rien la qualité des services, et enfin de leur exaspération à devoir avoir recours aux colporteurs d'eau sillonnant les quartiers avec des camions-citernes remplis d'un liquide à la provenance douteuse. Arrestation du meurtrier de son épouse A l'issue d'une enquête ouverte suite à la découverte d'une femme de 28 ans, mère de deux enfants, assassinée, vendredi, au moyen d'une arme blanche dans son domicile de la commune de Zeribet El Oued, (El Watan du 22 06 2013), les agents de la sûreté de cette daïra ont arrêté, hier, le mari de la victime qui aurait avoué être l'auteur de ce crime, a-t-on appris de sources fiables. Selon les dires du mis en cause, son épouse l'aurait poussé à bout en l'insultant à propos d'une affaire familiale et dans un accès de colère, il l'aurait lardée de plusieurs coups de couteaux avant de quitter le domicile conjugal. Il devait être déféré au tribunal de Sidi Okba pour être auditionné par le magistrat instructeur dans l'après-midi et être vraisemblablement objet d'un mandat de dépôt.