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Le journaliste et le ministre
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Publié dans El Watan le 27 - 06 - 2013

En 2013, en Algérie, on interdit toujours à des journalistes de quitter le territoire national. La Police des frontières (PAF), qui continue de contrôler les Algériens revenant au pays comme des étrangers, puisqu'il n'existe pas de couloirs réservés aux nationaux au niveau des aéroports, a empêché hier Hicham Aboud, directeur des quotidiens Djaridati et Mon Journal, de prendre le vol pour Tunis. La police aurait agi sur instruction du procureur de la République. Or, le journaliste n'a reçu aucune notification sur l'interdiction de quitter le pays, une mesure qui rappelle les pratiques des années de plomb. L'avocat du journaliste précise que Hicham Aboud n'est pas sous contrôle judiciaire. Aussi, est-il légitime de s'interroger sur les lois et les règles qu'appliquent la justice algérienne et la police des frontières avec ? Hicham Aboud, qui n'a pas été entendu par le magistrat instructeur, a appris qu'il est poursuivi par la justice à travers un communiqué publié par l'agence officielle APS.
La justice algérienne, qui prétend être indépendante, se comporte toujours comme dans les temps lointains du parti unique, surtout lorsqu'il s'agit de museler la presse, de porter atteinte à la liberté d'expression et de cerner la liberté d'opinion. La justice algérienne a grandement besoin d'une véritable révolution, pas d'une simple réforme, pour qu'elle se connecte aux réalités actuelles et pour qu'elle s'adapte aux normes du monde qui avance. Il est évident que Hicham Aboud subit un acharnement policier et administratif pour des raisons politiques. Ses deux journaux ont publié des informations sur la santé du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, absent de l'Algérie depuis 60 jours, et sur les grosses affaires de corruption impliquant des personnalités de haut rang. Le procureur de la République, qui reproche à Hicham Aboud des «propos tendancieux», n'a évidemment rien vu, rien lu, rien entendu.
N'est-il pas de ses prérogatives l'ouverture d'enquête sur le vol, la corruption, le détournement de l'argent public ? Et pourquoi ce même procureur de la République, qui est supposé engager l'action publique au nom de la société, n'a-t-il pas fait preuve de la même célérité et de la même efficacité pour forcer Chakib Khelil, ex-ministre de l'Energie et des Mines, cité dans plusieurs dossiers de corruption et de malversations, de venir s'expliquer sur ce qu'il a entrepris ?
Chakib Khelil est libre de ses mouvements. Il semble jouir d'une totale impunité et d'une globale protection. Voler l'argent des Algériens est-il permis et s'intéresser à la santé du président de la République ne l'est pas ? Bénéficier de pots-de-vin en millions de dollars pour distribuer des contrats à des firmes étrangères au nom des Algériens est-il moins dangereux que publier des informations sur les réseaux maffieux qui «dévorent» l'économie algérienne de l'intérieur ? La justice algérienne nous doit des explications. Aujourd'hui, pas demain.


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