La Fashion Week de Ouaga qui s'est clôturée, tard dans la nuit de vendredi, a eu le mérite de booster l'économie de la mode. En collaboration avec le collectif des créateurs africains et les stylistes burkinabé, l'agence de communication et événementielle a présenté, du 26 au 29 juin, la première édition du Festival de mode Ouaga Fashion Week à Ouagadougou, au Burkina Faso. Au programme, le défilé des jeunes créateurs, la Fashion Street, suivi d'un méga concert, des conférences débat, des expositions d'acteurs de la mode et des partenaires au village du Ouaga Fashion Week, des ateliers de mode, avec, pour la clôture, un défilé de mode grandiose, présidé par Chantal Compaoré, marraine du Festival de mode. Pour sa 1re édition, Ouaga Fashion Week est placé sous le thème «Femme mode et intégration africaine», avec pour invités d'honneur, le Brésil et le Liban. Au total, une vingtaine de pays africains ont présenté la pluralité artistique et culturelle du continent. En effet, vingt stylistes africains de renommée mondiale se sont succédé sur le podium pour présenter leurs nouvelles créations. Parmi eux, citons, entre autres, Pathé O, Ciss St Moïse, Eloi Sessou de Côte d'Ivoire, Awa Meitte, Mariah Bocoup du Mali, Alphadi du Niger, Bazem's Se, Koro Dk, Français 1er du Burkina Faso, Welly de Guinée, Pepita D, JB Hounyovi du Benin, Colle Sow Ard, Emma Style, Eva Gabarra du Sénégal, Bamondi, Grace Wallace du Sénégal, Rialto du Kenya, Martial Tapolo de Cameroun, Bee Arthur du Ghana, Zacometi de Haïti. Pour les organisateurs de cette Fashion Week, la plateforme de revendications est axée sur plusieurs objectifs dont celui de gagner la reconnaissance des créateurs de mode du Burkina Faso dans des tribunes nationales et internationales, mettre l'accent sur la qualité de la création mode du Burkina et de l'Afrique, faire entrer la création dans l'industrie de la mode, faire de l'Ouaga Fashion Week une étape incontournable dans le calendrier des événements de l'Afrique et du monde et permettre aux designers et aux marques de présenter leurs dernières collections ainsi que favoriser la diffusion de la création à la base.