L'exposition au soleil de denrées sensibles met en péril la santé et la vie du consommateur livré à une faune de vautours obnubilés par le gain facile. Après une longue accalmie, le spectre de l'intoxication alimentaire plane de nouveau sur la tête du consommateur, l'éternel dindon de la farce. L'intoxication ayant touché, ces derniers jours, 21 employés de Cosider travaillant à Abderrahmane Lahoua (Bir El Arche) n'est que la partie émergée de l'iceberg. L'absence de contrôle des différents services (commerce et bureaux d'hygiène des communes) laisse le champ libre à des commerçants sans loi ni foi, ne mesurant pas la gravité et les conséquences de la mauvaise conservation de produits alimentaires sensibles (beurre, œuf, viande, limonade et autres). L'exposition au soleil d'autres aliments met en péril la santé et la vie du consommateur livré à une faune de vautours obnubilés par le gain facile. Fabriqués dans des conditions d'hygiène douteuses, pour ne pas dire crasseuses, le pain, la pâtisserie et la pizza ne font pas exception, sachant que les «sites» de «production» des produits précités ne faisant pas l'objet de contrôles rigoureux et continus, laissent à désirer. Les «cuisines» de certains restaurants sont inapprochables, preuve en est que les blouses blanches des serveurs et autres cuistots, ressemblent à des combinaisons de mécanicien font peur. La salubrité n'est pas le fort de ces espaces, n'ayant aucune considération pour leur «client», un tube digestif «inoxydable» d'après les faiseurs de ces intoxications qui reviennent au galop. Ayant la mémoire courte, les amnésiques ont déjà oublié le scandale du botulisme ayant fait plus de 40 morts en 1998. Ce drame est toujours vivace dans les mémoires des parents des victimes.