Le 6 et 7 juillet d'Oran, les «mangas» seront à l'honneur à Oran. Pour le grand plaisir des fans oranais, deux journées dédiées aux dessins animés japonais seront organisées à l'Institut Français d'Oran. Il s'agit là de la deuxième édition de cette manifestation qui a connu, l'année dernière, un engouement certain. Au programme, le public aura droit à des ateliers, des conférences, des projections de mangas et même un défilé «cosplay». S'entend par «cosplay», une sorte de parade où chacun des participants devra endosser une tenue propre à un personnage de manga spécifique. Il sera par ailleurs question d'un tournoi de jeux vidéo, mais pour cela, il est impératif, pour ceux désireux d'y participer, de s'y inscrire préalablement. Pour les projections, le public pourra apprécier trois films d'animation «Kenshin le vagabond», «One peace-strong World» et «Les enfants loups». Nizar Djalal Adnani, qu'on connaît pour avoir conçu, en 2011, la pièce «Dawn To Eart», présentera une conférence sur les jeux vidéo, où il tentera de faire un rapprochement entre ce phénomène de société et son côté dit «artistique». Une autre conférence, «le manga et les animés : les raisons d'un succès international et interculturel», sera donné par Dounia Mimouni, enseignante en langue français dans la faculté des langues (I.L.E). Quant aux ateliers, l'un d'eux sera assuré Viravong, nous venant de Paris, et spécialiste de la culture japonaise. Graphiste et dessinateur, il apprendra aux apprentis «mangakas» les bases du dessin par des formes géométriques simples, «pour pousser de plus en plus vers le détail, avec le rajout des yeux, du nez et de la bouche... La finalité est la création d'un personnage». Deux autres ateliers, à savoir «Jeu de Go» et «Origami», seront également au menu. Enfin, on ne peut parler de dessin animé japonais sans parler de «Dragon Ball», le plus célèbre manga au monde. Que les fans de San Goku se réjouissent, il est inclus dans le tournoi des jeux vidéo, celui de «Dragon Ball Z Budokaï 3HD SUR Xbox 360». C'est dire si les «kaméhaméha» vont pleuvoir !