Un groupe d'oncologues algériens a pris part à la conférence mondiale de chirurgie en oncologie qui s'est déroulée au cours du mois de juin à Chicago (Etats-Unis). «C'est ainsi qu'après le retour de ces médecins, il a été décidé d'organiser un séminaire à l'intention des oncologues venus du territoire national dans le but de leur faire part des différents traitements actualisés en chimiothérapie», a indiqué le Professeur Djellali, Doyen des oncologues au Centre hospitalo-universitaire d'Oran et organisateur de ce séminaire, intitulé «The First Best Of Chicago 2013 West-Algéria», qu'a abrité hier l'Hôtel Sheraton. «La chimiothérapie oncologique», poursuit-il, progresse d'année en année. Ainsi, quarante mille nouveaux cas de cancer sont enregistrés chaque année. Un chiffre qu'il considère honnête mais pas fiable. Notre interlocuteur annonce pour sa part un chiffre de 200 000 (deux cent mille) cas, en lieu des quarante mille avancés par des sources médicales. Et de citer à titre d'exemple le cas de la France où, dit-il, quatre cent mille cas de cancer ont été recensés selon l'Institut du cancer de Nantes (France) et ce, pour une population de soixante cinq millions d'habitants. M. Djilali estime que les facteurs de risques liés à ce phénomène sont les mêmes, à savoir le tabagisme, l'alimentaire et l'environnement. Par ailleurs, notre interlocuteur évoque le problème de la prise en charge des patients. Les services d'oncologie existent dans chaque wilaya. «Le goulot d'étranglement ne se situe qu'au CHUO dans la mesure où cet établissement est le seul à disposer de 5 services d'oncologie sans pour autant, affirme t-il, que ne subsiste le problème des rendez-vous.»