A l'entrée est de la ville d'Azazga, (30 km de Tizi-Ouzou), en venant de toutes les communes d'Ifigha, de la daïra de Bouzeguène et de Aïn El Hammam et de tous les villages situés sur tout le long de la RN 71, les embouteillages donnent du fil à retordre aux automobilistes. Dès sept heures du matin, le bouchon commence à se former depuis l'entrée de la ville d'Azazga pour se prolonger aux villages de Cheurfa. La congestion des automobiles atteint parfois plus de trois kilomètres. Les automobilistes se retrouvent souvent bloqués dans un bouchon monstre où seuls les plus malins s'ingénient à empiéter sur la voie inverse pour gagner quelques mètres avant de bloquer eux-mêmes, la seconde voie. Ces embouteillages ne vont pas sans créer des situations préjudiciables pour les travailleurs, les étudiants et les fonctionnaires qui, se voyant bloqués pour longtemps, préfèrent descendre du fourgon ou du bus pour parcourir de longues distances à pied pour éviter le retard au travail ou dans des établissements scolaires. Pourtant, ce trafic routier, extrêmement chargé, pourrait être fortement allégé si certaines routes qui permettraient de contourner le centre ville d'Azazga, bénéficiaient de travaux d'aménagements. Le vice-président de l'APC, M. Arhab, explique ce phénomène : «Ces embouteillages sont causés par les innombrables poids lourds qui traversent la ville et qui ralentissent le trafic au centre ville et que seule la livraison de la déviation (rocade ouest) vers Yakourene pourrait régler le problème». Toutefois, d'autres solutions peuvent être envisagées. En effet, l'élu local a évoqué la possibilité d'utiliser deux routes; celle qui relie Cheurfa à la BADR d'Azazga, mais qui est sérieusement détériorée à divers endroits et celle située après l'agence Sonelgaz qui croise la route de Boubroune. Ces deux routes enregistrent, selon notre interlocuteur, de nombreuses fuites d'eau qui perdurent depuis longtemps et empêchent toute opération de bitumage avant de mettre en exergue les problèmes bureaucratiques de financement de projets à court ou moyens termes. Ces situations peu enviables influent négativement sur le cadre de vie des citoyens.