Le pourcentage de réussite au baccalauréat, dans la wilaya de Blida, est de 51,09% et celui du BEM est de 58,21%. Comme chaque année, les meilleurs lauréats sont mis au-devant de la scène, pour les encourager et donner le bon exemple aux futurs candidats. La wilaya de Blida, qui n'a pas dérogé à la règle, a organisé, récemment au lycée Benteftifa, une cérémonie pour récompenser les meilleurs lauréats. En présence du wali et des autorités locales, la cérémonie s'est déroulée dans une ambiance bon enfant. Pour le bac, la première place revient à Ben Saïd Zineb du lycée Ibn Rochd avec une moyenne de 17,80, suivie de Hadj Hassen Khadidja avec 17,74 (lycée Houari Mahfoud de Ouled Yaïch). La troisième lauréate est Boudjemaâ Nassima du technicum Bentouati de Boufarik (17,60) et le quatrième est Guerouz Hamid du lycée Zidane (17,44). Tous ces lauréats sont issus de la filière des sciences expérimentales. Le pourcentage de réussite au baccalauréat, dans la wilaya de Blida, est de 51,09%. Celui du BEM est de 58,21%. Parmi les meilleurs établissements figurent le groupe scolaire privé «Baya» qui a eu 80% de réussite au bac et 100% à l'examen de la cinquième. Portrait d'une lauréate sans faute ! L'une des meilleurs lauréates de la wilaya de Blida, qui a fait un sans-faute, est Zahra Yasmine Benaïcha. Cette dernière a prouvé à tous que la valeur n'attend point le nombre des années. Réservée (de cette réserve qu'affichent les aînés : elle est la première-née de sa fratrie), elle semble porter sur ses frêles épaules le poids de son nouveau statut : vedette de l'école des Frères Daoud (ex-école de filles) de Chebli (wilaya de Blida). En effet, Zahra Yasmine a, dans le premier obstacle de sa petite vie scolaire, décroché le jackpot en obtenant une moyenne générale maximale de dix sur dix à l'examen de fin du cycle primaire et d'entrée au collège. D'un père inspecteur principal des impôts et une mère médecin généraliste, Yasmine a eu une scolarité sans embûches : elle a toujours eu de bonnes notes à l'école. Encadrée par sa maman à la maison et par sa tante, suivie à l'école par des enseignantes chevronnées, à qui elle tient expressément à rendre hommage, en l'occurrence Melle Sid Nacéra (pour la langue arabe) et Mme Yeddou Zohra (pour le français), la petite écolière était donc vouée, dans de telles conditions favorables, à la réussite. Une reconnaissance juvénile, spontanée et sans hypocrisie aux efforts des enseignants et au rôle de la famille dans la réussite des enfants. La tête sur les épaules, la petite vedette de l'école de Chebli sait déjà ce qu'elle fera à l'avenir : devenir médecin. Comme maman ? Non ! «Pour soigner les maux des gens», répond-elle sans hésiter. Elle vient de faire le premier pas (mais un pas décidé) sur le long chemin qui la mènera certainement, un jour, au bout de son rêve. Félicitations à Zahra Yasmine, à ses enseignantes et à ses parents.