Aïn Bessam : le jardin public à l'abandon Le jardin public baptisé Emir Abdelkader, situé au centre-ville de la commune de Aïn Bessem, se trouve dans une situation désastreuse. Un constat amer de ce lieu censé être un endroit de loisir et d'accueil pour les familles. Il s'est transformé en un lieu déserté, car même les locaux de la bibliothèque communale qui se trouvent à l'intérieur du jardin, n'ont jamais été exploités. Les doléances des citoyens de la commune, ne se font pas entendre. Les lieux sont investis par les sans-abris, a-t-on constaté sur place. Un habitant de la commune d'un certain âge déplore sa dégradation. «Auparavant et durant plusieurs années, c'était l'une des meilleures destinations des familles et des jeunes. On se retrouvait en soirée durant la période estivale non seulement pour se détendre, mais aussi pour profiter de son confort. Maintenant, ce n'est plus le cas», dira-il avec amertume. La déception est grande. Notons par ailleurs que la commune de Aïn Bessem, souffre déjà du manque d'infrastructures et des lieux de loisir. Hormis la piscine semi olympique en cours de construction et dont le délai de livraison enregistre déjà un retard considérable, aucune structure de divertissement n'a été réalisée. D'où la nécessité d'entamer des travaux de réhabilitation de ce jardin public afin qu'il retrouve son attractivité d'antan. Aziz K. Ath Mansour : pénurie d'eau potable à Ath Vouali Les habitants du village Ath Vouali, relevant de la commune d'Ath Mansour, située à 45 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, souffrent de la pénurie d'eau potable. Depuis plus d'un mois, l'eau ne coule dans les robinets qu'une seule fois par semaine. L'on explique cette situation par une panne survenue dans l'une des deux pompes hydrauliques immergées dans le puits qui alimente le village. Et, ce sont près de 5000 habitants qui endurent une crise d'eau malgré l'intervention des services de l'APC qui ont repêché la pompe défectueuse des profondeurs du forage. Après cette action, rien n'a été fait, déplorent les habitants. «Après nos réclamations, on s'attendait à ce que ce la pompe soit réparée, ou tout simplement qu'on la remplace par une autre. Malheureusement, la crise perdure encore», diront-ils. Pour répondre à leurs besoins quotidiens, les foyers s'alimentent en eau potable via l'achat des citernes. Toutefois, l'espoir demeure quant au raccordement de la commune d'Ath Mansour, ainsi que du village Ath Vouali au réseau du barrage de Tilesdit. Cependant, le réservoir destiné à recevoir les quantités d'eau qui émaneront du barrage, construit il y a de cela 4 ans, n'a jamais servi. Même les conduites rattachées à ce réservoir ne sont pas achevées et sont dans un état délabré selon les habitants. «On se demande comment se fait-il que la wilaya de M'sila, qui se trouve à des centaines de kilomètres est alimentée par le barrage hydraulique de Tilesdit alors que nos communes qui se trouvent à proximité souffrent de la pénurie d'eau potable ?», s'interrogent encore les habitants qui remettent en cause la politique de la gestion de l'eau au niveau de la wilaya de Bouira. Omar Arbane Mini marathons à Ath Vouali Un collectif de jeunes de la localité d'Ath Vouali, commune Ath Mansour a organisé récemment de mini marathons au profit des habitants du village. L'objectif n'est autre que de rompre avec la monotonie régnant dans ce village. Toutes les catégories ont été invitées à y prendre part; minimes, juniors, vétérans… etc. Les distances à parcourir sont respectivement de l'ordre de 1 km, 7 km et 7 10 km. Au total, plus d'une centaine de sportifs issus du village ont été présents au rendez-vous. Ce qui a attiré plus l'attention, c'étaient les vétérans, âgés de plus de cinquante ans. Malgré qu'ils ne fussent pas nombreux, cela ne les a pas empêchés de démontrer leurs performances face aux jeunes sportifs. Plusieurs sponsors, entre autres, des entreprises et particuliers ont couvert les frais de ces festivités. O. A.