212 accidents de la circulation ayant fait un mort et 200 blessés ont été enregistrés sur les axes routiers de la capitale durant les 11 premiers jours du mois de Ramadhan. Une augmentation du nombre d'accidents de la circulation a été constatée par les services de la Protection civile, lors des 11 premiers jours du mois de Ramadhan.Une hausse de 20% du nombre d'accidents est ainsi enregistrée par rapport à la même période de l'année dernière. «212 accidents de la circulation ayant fait 200 blessés ont été enregistrés sur les axes routiers de la capitale durant les 11 premiers jours du mois de Ramadhan. Il faut signaler, toutefois, une baisse très importante du nombre de personnes décédées. L'année dernière, nous avions enregistré 9 personnes décédées, alors que cette année il n'y en a qu'une seule. Il s'agit du joueur du RC Kouba décédé à Ben Aknoun alors qu'il se trouvait à bord d'un véhicule avec 5 autres personnes, dont un enfant de 3 ans, lorsque l'accident est survenu à 8h11, soit 3 minutes après le f'tour», nous précise le chargé de la communication de la Protection civile, le lieutenant Sofiane Bakhti. L'idée répandue, selon laquelle les accidents augmentent à l'heure du f'tour est battue en brèche par l'officier. «Le nombre d'accidents enregistrés à l'heure du f'tour est moins important mais les dégâts sont plus importants et fatals. Ce nombre, comme nous avons eu à le constater, augmente surtout en soirée, contrairement aux autres jours de l'année, puisqu'il y a une vie nocturne. Plus il y a de véhicules, plus le risque d'accidents augmente», estime Bakhti. Le bilan semestriel de la Protection civile fait état du décès de 42 personnes dans 2874 accidents circulation. «Le nombre d'accidents a augmenté de 7%, alors que celui des décédés a augmenté de plus de 40% par rapport à la même période de l'année dernière où nous avions enregistré 30 décès. Le nombre de personnes blessées a également augmenté», précise le chargé de la communication. Le facteur humain explique le nombre important d'accidents sur les routes. «Des points noirs persistent tel l'axe Birtouta. La présence importante de véhicules de transport en commun et de marchandises a fait que les accidents sur cet axe routier plus important. L'imprudence des automobilistes, surtout les routiers, est à l'origine de la hausse constatée» déplore Bakhti.