L'habitat rural trouve des difficultés à se réaliser et les pouvoirs publics n'ont pas encore réussi à libérer des aides qui datent de l'année 1994. L'écueil est situé dans la lenteur, sinon le blocage dans l'avancement des constructions des bénéficiaires retenus sur les listes établies par les APC. La formule arrêtée veut donc que l'aide de l'Etat soit divisée en trois tranches et dont le déblocage est tributaire de l'avancement des travaux. La première tranche de 10% est octroyée au lancement de la construction et les deux autres tranches de 20% chacune selon un certaine niveau d'avancement des travaux. « Il y a retard pour les constructions individualisées parce que les bénéficiaires retenus sont en majorité à faible revenu du fait que les APC choisissent parmi les plus démunis », explique le DLEP qui souligne que le problème ne se pose pas pour les constructions collectives. Aux 661 aides du programme 1994-2001 qui ne sont pas encore livrées s'ajoutent celles (2800) dégagées entre 2002 et 2004 pour la majorité desquelles des notifications aux bénéficiaires ont été faites. Parmi ces derniers, 1900 devront toucher une aide de 500 000 DA chacun et le reste la moitié de ce montant. 10 000 autres aides sont à dégager d'ici à 2009 et à retirer toujours par tranches et selon les mêmes conditions que l'on dit assouplies. Malgré l'allégement de la formule, on ne se bouscule pas au portillon. Au problème de l'indivision des terrains dans la zone montagnarde, s'ajoute le problème des variantes de construction que propose l'administration aux villageois intéressés plus par des constructions à étages que celles à tuiles.