Divers programmes pour l'habitat à Ouled Heddadj Ouled Heddadh est l'une des rares communes de la wilaya de Boumerdès à être « en mesure de faire face au problème du logement », pour reprendre les déclarations du P/APC, Omar Chenachi. Le premier magistrat de la commune nous dira que celle-ci a suffisamment de moyens et programmes pour satisfaire les quelque 1200 demandes en matière de logement. L'APC compte cependant beaucoup plus sur les 740 chalets que libéreraient les sinistrés du séisme de mai 2003, une fois relogés. A ce chiffre, s'ajoutent les 120 aides à la construction rurale, dont une vingtaine sont destinées à l'aménagement et l'extension d'habitations déjà existantes, explique le maire, précisant qu'une quarantaine de cas ont déjà eu leur décision. Ouled Heddadj a aussi bénéficié d'un programme de 50 logements sociaux participatifs (LSP) en plus de 100 autres aides à l'extension. L'APC a aussi un programme de 27 logements promotionnels. Mieux, elle a lancé un lotissement social de 94 lots au chef-lieu de la commune, ainsi qu'une procédure de régularisation des 150 cas des « indus occupants » de la cité Ali Boucif. L'APC a en outre lancé des études pour 2 autres lotissements sociaux. « Le choix de terrain a été fait et le dossier est déposé au niveau de l'agence foncière », nous a dit le P/APC. Par K. O. Un centre au service des handicapés de Corso Le centre de formation professionnelle pour handicapés de Corso, qui a ouvert ses portes l'année dernière, vient indéniablement combler un vide durement ressenti par cette catégorie de citoyens, ainsi que leur famille. Régional, le centre qui a commencé avec 4 spécialités, propose aujourd'hui une dizaine pour des handicapés venus de 12 wilayas de la région centre du pays. Parmi les spécialités que propose cet établissement, on trouve la sculpture, la poterie et la céramique, la peinture sur soie, la cordonnerie, l'horticulture, la coiffure (hommes et femmes), l'informatique, l'électronique et la couture. « Après une année, le centre tournera à plein régime. Il accueille 200 stagiaires, dont 120 sont admis à l'internat. On ne peut malheureusement pas aller au-delà de ce chiffre, parce qu'il y a des normes pour une réelle prise en charge d'un handicapé. On ne peut, par exemple, pas dépasser 15 personnes par section », dira le directeur de la formation professionnelle de Boumerdès. Par M. Arab. Le calvaire à la cité Afrique à Thenia Une trentaine de familles, vivant au bidonville de la cité Afrique de Thenia (Boumerdès), viennent d'interpeller « encore une fois », les autorités de wilaya en vue de mettre fin au calvaire qu'ils endurent depuis des années. « Les dernières intempéries sont venues rappeler notre condition de misérables vulnérables à qui voudrait prendre ses responsabilités. Nous avons passé la nuit dehors, en train de détourner les torrents qui menaçaient nos demeures », témoigne un citoyen. Notre interlocuteur nous a déclaré qu'une vingtaine de familles, résidant dans la cité, ont bénéficié d'une décision du CTC qui les classe dans la catégorie rouge après le séisme de mai 2003, mais ne sont pas prises en charge : « Ni chalets, ni aides à la construction, ni le moindre espoir d'avoir un logement », explique-t-il. « Le seul espoir qui nous reste c'est la restructuration de la cité que nous promet l'APC. » En effet, une étude a été faite pour reconstruire, sur les lieux-mêmes, des logements au profit de ces habitants. Si l'APC veut « en finir au plus vite avec ce problème, puisque le dossier est transmis aux services de la direction de l'urbanisme », les citoyens craignent cependant que la démarche prenne beaucoup de temps. en sus des problèmes que vivent ses habitants, ce bidonville représente une tâche noire dans le paysage urbain de Thenia. Par K. O.