Etat des lieux alarmant : c'est ainsi qu'une soixantaine de signataires d'une pétition transmise au maire de Chelghoum Laïd qualifie leur cadre de vie, qui, force est de reconnaître, est loin d'être reluisant. Le lotissement Zouak, puisque c'est de lui qu'il s'agit, construit au sud de la mégacité Boukarana, respire la désolation à plein nez et le ras-le-bol des 150 familles qui y résident s'accentue jour après jour, nous racontent les riverains. Selon le contenu de leurs griefs, leurs préoccupations se résument en la prise en charge de l'éclairage public qui fait défaut depuis quelques mois et l'installation de collecteurs d'ordures. Contacté à ce sujet, le P/APC tient à préciser que la défaillance du réseau d'assainissement et de la voirie résulte du non-respect des cahiers des charges par le concessionnaire privé dudit lotissement. « En transgressant cette obligation, le promoteur privé a commis une infraction au code de l'urbanisme qui a donné lieu à des constructions anarchiques et à des empiètements sur la propriété publique », ajoute notre interlocuteur. Abordant le volet relatif à l'éclairage public au niveau du lotissement Zouak, il affirme qu'une opération en ce sens est d'ores et déjà programmée et que l'agglomération de Boukarana, classée dans le POS n° 4, a bénéficié de la réfection du réseau des eaux usées et de la voirie dans le cadre du PCD 2006 qui a consacré, à cet effet, une enveloppe de 6,1 millions de dinars.