La sécheresse guette des milliers des palmiers dattiers Des dizaines d'agriculteurs et de propriétaires de palmeraies des alentours de Sidi Okba, Sidi Khellil et Seriana, à 20 km à l'est de Biskra, se désolent de l'assèchement du barrage de Foum El Guerza qui alimentait traditionnellement leurs exploitations agricoles en eau d'irrigation. Selon leur décompte, plus de 3800 palmiers dattiers seraient en danger de mort dans cette région à cause de la pénurie d'eau générée par la défection de cet ouvrage hydraulique qui présente, en ce moment, un taux de remplissage de seulement 3% de ses capacités réelles. Un fait alarmant provoqué par une longue période de sécheresse touchant la région et aux fuites d'eau dues à la vétusté du barrage, a expliqué un technicien. Ces producteurs de dattes lancent, depuis des mois, des SOS en direction des autorités compétentes mais personne ne semble les entendre, se plaignent-ils. A Sidi Khaled, à 120 km au sud-ouest de Biskra, la même préoccupation taraude les fellahs. Les puits sont asséchés et l'eau d'irrigation manque cruellement dans les palmeraies. Là, encore, des milliers de palmiers dattiers subissent les affres de la soif. Certains producteurs de dattes préfèrent même vendre les djebbars (jeunes palmiers) aux commerçants travaillant avec les architectes et les paysagistes lesquels iront les replanter au bord des routes des régions du nord en guise de végétaux d'agrément. La mort dans l'âme, assure-t-on, ils préfèrent cette solution que de voir les palmes jaunir et les stipes s'affaisser à cause de la sécheresse. Selon ces producteurs de dattes, seule une intervention rapide des services concernés peut sauver le patrimoine phoenicicole de ces communes sur lequel repose la prospérité de centaines de familles.
La lauréate nationale du BEM privée de la récompense du Président
La lauréate nationale du brevet de l'enseignement moyen (BEM), Imane Turqui laquelle s'est distinguée cette année avec la note de 19,62/20, n'ira pas en Turquie en voyage organisé comme souhaité par le président de la République, rapporte son père, Barkat Djamel Turqui, professeur d'anglais à l'université de Biskra. Il s'élève vivement contre l'annulation de cette récompense présidentielle offerte aux meilleurs lauréats nationaux des examens des 3 paliers du système éducatif. Lundi, il a été appelé par la direction de l'éducation de Biskra pour récupérer le passeport de sa fille qui attendait impatiemment ce voyage. «Ma fille est abattue par cette nouvelle. Est-ce ainsi qu'on récompense le mérite et le travail chez nous ? Comment se fait-il qu'un sous-fifre dans une administration puisse décider de remettre en cause la parole du Président en procédant de la sorte?» fulmine-t-il. Estimant que sa fille est moralement lésée au plus haut point, notre interlocuteur affirme qu'un tel traitement ne peut que décrédibiliser l'Etat dans l'esprit des jeunes et ainsi détériorer durablement leur confiance en des institutions «incapables de tenir leurs engagements et d'être à la hauteur de leurs missions», selon les propres mots de ce père en colère à cause du sort réservé à sa fille unique. Unique, il est vrai dans tous les sens du terme. Ainsi, Imane Turqui n'ira pas en Turquie pour des raisons obscures.
Un motocycliste se tue à El Hadjeb Un motocycliste, âgé de 22 ans, est mort, hier, dans un accident de la route survenu sur la RN47, dans la commune d'El Hadjeb, à 10 km à l'ouest de Biskra, a-t-on appris de sources fiables. Roulant à tombeau ouvert au guidon d'une moto de grosse cylindrée, la victime a soudain perdu le contrôle de son engin et a violemment été éjecté sur le bas-côté de la route, racontent des témoins oculaires. Le jeune homme est mort sur les lieux-mêmes du drame, ont constaté les secouristes de la Protection civile. Les gendarmes ayant compétence territoriale ont ouvert une enquête pour connaître les causes précises de cet accident.