Harcelés par les différents services de sécurité sur les routes et dans leur propre antre, les «hallaba» font désormais profil bas. Depuis l'entrée en vigueur de l'arrêté du wali, consistant à plafonner l'approvisionnement en carburant dans la wilaya de Tlemcen, les «hallaba» continuent de broyer leur pain noir. Harcelés par les différents services de sécurité sur les routes et dans leur propre antre, ces trafiquants font profil bas. Et même quand ils font une apparition timide dans les stations-service, ils sont carrément priés de quitter la file. C'est une discrimination, tous ceux qui ont une Mercedes ancien modèle, une Renault 25 ou une 406 ne sont pas forcément des contrebandiers. En plus, le document du wali ne dit pas qu'il ne faut pas approvisionner ces véhicules en carburant. Pire, ces véhicules suspects sont refoulés au niveau des assurances et des centres de scanner. Amalgame ou strict loi ? Toujours est-il que ces trafiquants sont appelés à disparaître si ce durcissement se maintient sur le long terme. Dans le même ordre d'idées, il a été procédé à la fermeture de trois stations-service pour non-respect du rationnement du carburant. Il est à noter qu'en un mois, 126 contrebandiers ont été arrêtés, 350 000 litres d'essence et de gasoil saisis et 50 véhicules mis en fourrière, selon un bilan de la Sûreté de wilaya de Tlemcen.