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Secteur de l'hydraulique à Ouzera (Médéa) : la crise de l'eau potable s'amplifie
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Publié dans El Watan le 15 - 08 - 2013

Le projet de réalisation de plusieurs forages sur les hauteurs de cette commune a été abandonné par les autorités locales. Le taux d'avancement des travaux était de 50% au moment de l'arrêt de la réalisation de ce projet.
Si dans un passé récent les coupures conjoncturelles d'eau potable, dans la commune d'Ouzera, étaient surtout dues à des ruptures sur la conduite principale en raison de divers travaux, cette fois la crise perdure depuis quelques mois pour une raison bien plus sérieuse.
De nouvelles cités viennent d'être inaugurées au pôle urbain de Aïn D'heb et le débit d'eau a été «détourné» vers ces nouveaux sites, affirment les habitants. Résultat : la quantité d'eau ne suffit plus à tout le monde.
«Déjà, avec l'ancien quota, qui était de l'ordre de 1500 m3/jour pour plus de 13 000 habitants (recensement de 2007), chaque habitant ne recevait même pas les 140 litres/habitant/jour, ce qui est bien en dessous de la norme de dotation (250l/hab/j). On avait droit à deux heures de desserte par jour, maintenant nous avons de l'eau durant un peu plus d'une heure tous les trois jours», nous explique sur les lieux et dans les détails des chiffres un ancien habitant d'Ouzera bien au fait des questions liées à l'hydraulique. Selon ses dires, plus de 600 m3 d'eau potable ont été déviés vers ces nouvelles cités. «On devrait, avant même leur implantation, penser à cette source vitale, d'où la ramener et non pas recourir toujours à cette politique chaotique de ponction sur les droits des autres», martèle- t-il.
A Ouzera et sa périphérie, c'est le retour de anciennes scènes : des citernes d'eau acheminées par les camions de la commune, pagaille et rixes à coups de jerricans, au moment où la tutelle du secteur de l'hydraulique parle d'amélioration de la distribution en eau potable pour le citoyen, et cela 24/24h ! Pour les quartiers situés dans les endroits les moins lotis par le réseau AEP, cela fait plus de 25 jours que les habitants n'ont pas vu une goutte d'eau couler de leurs robinets, comme par exemple sur les hauteurs de la commune d'Ouzera, la cité Sonacat, les nouveaux lotissements…
Au village agricole Ben Haddou (plus de 2000 habitants), la distribution de l'eau potable est plus qu'aléatoire : une fois tous les trois jours, parfois tous les quatre, cinq, six jours… Comble de l'ironie, dans ces villages où les eaux de source et souterraines coulent à flots, les populations se bousculent autour des citernes pour avoir quelques jerricans d'eau ! Certains abonnés, à la cité Montagne, n'ont pas eu d'eau potable depuis le début de la saison estivale ! D'autres, que les aléas de la vie empêchent d'être là quand arrivent ces fameuses bouées de sauvetage gorgées d'eau potable, doivent recourir aux privés en raclant leurs poches. 2000 à 3000 DA la citerne d'eau, et cela chaque semaine. «Trop, c'est trop», fulmine-t-on sur les lieux !
La forte pression sur certains puits, réalisés de la propre initiative des populations sans aucune étude hydrogéologique, a provoqué leur tarissement momentané, alors que de très longues queues se forment autour des rares fontaines publiques réalisées au compte-gouttes, lors des différents mandats des P/APC qui se sont succédé dans cette commune. Il faut rappeler qu'un ancien projet de réalisation de plusieurs forages sur les hauteurs de la commune d'Ouzera, pourtant achevé à plus de 50%, a été subitement abandonné pour des raisons que les 13 000 habitants de cette commune ignorent à ce jour. Si des milliards de centimes sont alloués chaque année dans le cadre du PCD, certains citoyens avisés se demandent «pourquoi ne pas consacrer 500 millions de centimes, par exemple, et réaliser deux forages pour en finir avec le problème d'eau à Ouzera ?». L'eau, une question pourtant primordiale et stratégique !


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