En effet, dès le début de l'après-midi de samedi, les côtes de la wilaya de Mostaganem étaient noires de monde. Pour certains, c'était juste pour le week-end, pour d'autres, c'était un plus long séjour qui commençait. Ce jour-là, aucune place n'était libre dans les parkings des plages de la coquette station balnéaire de Petit Port. C'était le cas dans presque toutes les autres villes de la côte Est de la wilaya. Un coup d'œil sur les plaques minéralogiques des véhicules et l'on comprenait que ces estivants venaient majoritairement de l'Est du pays. Certains venaient également d'Alger, Tipaza, Tizi-Ouzou, Jijelet même de Skikda. Cette dernière, pourtant possède une importante bande côtière, limitrophe de celle Ténès (Chlef). C'est véritablement le fameux grand rush tant attendu pour cette période de l'après-Aïd. Et avec lui ont réapparu certains phénomènes. Par ailleurs, l'arrivée massive de touristes, en cette période estivale post-ramadhan, est confirmée par les gérants d'hôtels et campings familiaux. C'est maintenant que les vacances commencent réellement pour la majorité des Algériens et les plages seront pleines à craquer durant tout ce mois d'août. Les professionnels du tourisme se doivent donc de suivre le rythme s'ils veulent combler le vide que le mois du Ramadhan a créé dans leur chiffre d'affaires.