Destination - Des estivants venus de divers horizons ont prolongé leur séjour. Aussi paradoxal que celui puisse paraître, même la rentrée scolaire n'a pas dissuadé les estivants, du moins nombre d'entre eux, à quitter la corniche jijélienne et ses environs, devenue, même en septembre, une terre de prédilection, contre toute attente. Le dernier week-end a été marqué par un impressionnant rush de vacanciers qui ont déferlé sur les plages, alors que la météo jouait au yo-yo avec un ciel tantôt gris, tantôt menaçant, sans pour autant effrayer les visiteurs. La circulation automobile, comme le prouve la diversité des plaques minéralogiques des véhicules sur les différents axes routiers de la région, indique que la corniche a bel et bien «joué les prolongations» à la fin de la saison estivale. Ce constat porte à croire que la côte du Saphir a retrouvé ses lettres de noblesse, avec un tourisme populaire qui commence à mériter son nom même si les lieux d'hébergement, de restauration et de détente ont affiché l'inévitable «complet». Quoique le pullulement visible depuis juillet dernier au chef-lieu de wilaya ait baissé ces derniers jours de plusieurs crans, il n'en demeure pas moins qu'une certaine animation demeure encore perceptible, comme en témoignent plusieurs plages de la région où les parasols restent encore plantés, alors que les baigneurs barbotent dans une eau fouettée de temps en temps par de hautes vagues. Dans le centre de Jijel, la place du bateau, ainsi appelée pour désigner le chebek des Frères Barberousse, reste encore le lieu de convergence des estivants et des touristes qui immortalisent leur passage dans l'antique Igilgili des photos ou des séquences vidéo. Il en est de même sur la plage du grand phare (Ras El-Afia), très prisée par les estivants, qui n'a pas désempli. La même ambiance qui prévalait aux premiers jours de la saison estivale persistait encore la veille de la rentrée. Le parking aux abords de la route nationale ou à proximité de la plage accueille de nombreux véhicules de tourisme. Tout comme les plages d'El-Aouana, de Bordj Blida, de Taza ou de Ziama Mansouriah à l'Ouest, ou Sidi Abdelaziz à l'Est, les «derniers estivants» étaient encore légion à quelques heures de la rentrée des classes. Dans ce beau décor, l'auberge de jeunes de la coquette localité côtière de Ziama Mansouriah, a travaillé «à guichets fermés» cet été, vu la grosse affluence de clients durant cette période de l'année. Implantée dans un décor lové entre le bleu de la mer et le vert de la montagne, cette structure de jeunesse a accueilli de nombreux estivants cet été, a-t-on appris de son directeur, Abderrahim Khellafi. Les prix pratiqués ont incité de nombreux vacanciers à y séjourner profitant des bienfaits de la mer et du soleil, pour seulement deux cent cinquante (250) dinars la nuitée, ce qui est à la portée de tous.