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Vers la création de zones d'activité intermédiaires
NETCOM SE MODERNISE
Publié dans El Watan le 15 - 05 - 2006

L'ébauche du schéma directeur de collecte et de nettoiement de Netcom est en train de se concrétiser sur le terrain, selon le directeur technique et environnement, Rachid Mechab, qui s'attelle avec son équipe à faire adhérer les citoyens à la démarche de l'Epic.
Il faut avouer que la tâche n'est guère une sinécure pour Netcom, un des maillons chargés de donner une image meilleure à nos cités dont bon nombre offre, faut-il le souligner, un décor des plus repoussants. Aussi, il serait injuste de fermer l'œil sur les efforts déployés, ces deux dernières années, par l'Epic en matière de collecte et de nettoiement des cinq circonscriptions, dont elle a la charge au niveau de la capitale. Le quidam peut remarquer les moyens matériels mobilisés par Netcom, notamment le parc roulant flambant neuf. « Nous disposons de 250 bennes tasseuses et 30 microbennes qui battent le pavé à longueur de journée et de nuit, assurant des rotations régulières et des réglages », nous dit Rachid Mechab, précisant que l'objectif du plan directeur mis en place depuis deux années « est atteint à 95 %, et ce, en termes d'organisation opérationnelle, d'aménagement des structures et sous-structures d'accueil, d'équipement adapté de précollecte et son renouvellement en sus du segment non moins important qu'est la communication ». Dans le souci d'améliorer le schéma directeur, Netcom apporte des modifications, et ce, au fil du constat établi sur le terrain. « Nous sommes dans une phase de maîtrise de gestion des déchets », estime Rachid Mechab, affirmant qu'« il y a des cités qui adhèrent à nos actions et d'autres, en revanche, se montrent quelque peu réfractaires, surtout en matière du respect d'horaires de dépôt des ordures ménagères (...) ». Ce qui n'est pas pour faciliter la tâche à Netcom qui se donne, par ailleurs, les moyens de sa politique afin de rendre le système d'enlèvement des déchets ménagers plus fiable. Autrement dit, une méthode plus économique dans le système de rotation.
À quand la valorisation des déchets ?
« Vu l'étroitesse des rues de la capitale et le plan de circulation auquel sont astreints de se conformer les véhicules lourds, Netcom se met à l'air du temps en se dotant de microbennes d'une capacité de 3 m3 qui sillonnent le dédale de nos cités sans congestionner la circulation », explique le directeur technique. Dans un souci de gain de temps, il est prévu, aussi, de mettre en place des trémies. Ce sont des locaux de déchets de proximité de 30 m3 vers lesquels les microbennes viennent décharger le contenu de la collecte. Actuellement, une seule niche de ce type existe à Bab Ejdid, servant de zone de collecte intermédiaire pour la cavalerie d'âniers de La Casbah. « C'est une option dont l'opération pilote verra le jour, selon notre interlocuteur, au courant de l'année en cours avant de l'appliquer à certaines zones que nous aurons à étudier. » Il y a aussi la rupture de charge, un système de collecte secondaire des ordures qui se résume dans la mise en place de bennes tasseuses de 24 m3 dans des zones tampon. Ces bennes servent de relais et sont placées en fonction de l'étude d'impact, assure M. Mechab, ajoutant qu'une autre variante fait l'objet d'étude. Il s'agit de la ministation de transfert de Bourouba qui sera opérationnelle en 2007. Cette zone d'activité intermédiaire sera destinée à l'opération compactage et mise en balle des ordures ménagères avant leur acheminement sur des semi-remorques vers la décharge publique de Oued Smar ou le centre d'enfouissement technique à Ouled Fayet. Dotée d'équipements modernes, la ministation mécanisée sera chargée de traiter et d'éliminer, par ailleurs, les lexiviats(1), un produit nocif pour l'environnement. A notre question relative au compostage des résidus urbains, notre interlocuteur nous affirme qu'une réflexion est engagée dans ce sens pour tirer parti des milliers de tonnes des ordures ménagères. « C'est une phase de gestion des déchets à laquelle nous devons penser avec les différents acteurs », note M. Mechab, soulignant « la nécessité de mettre en place ce procédé de valorisation des déchets » qui exige une infrastructure conséquente. Il y a lieu de souligner que ce procédé de traitement biologique des déchets organiques ou ce qu'il convient d'appeler le compostage des bio-déchets permet d'obtenir un produit utilisable comme amendement agricole.
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1) - Lors de la décomposition des déchets, l'humidité s'y infiltre et produit un liquide appelé lixiviat. Les décharges modernes sont conçues de façon à réduire le taux d'humidité qui atteint les déchets et plusieurs ont un système pour recueillir et traiter le lixiviat. Par ailleurs, les déchets en décomposition génèrent deux biogaz à effet de serre qui migrent de manière incontrôlée : le dioxyde de carbone ainsi que le méthane, gaz invisible, inodore et hautement inflammable. Ce dernier peut être recueilli pour produire de l'énergie.


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