La commune de Réghaïa, qui s'étend sur une superficie de 27 000 ha, connaît une densité incomparable en matière de constructions illicites et bidonvilles. En effet, les acquis urbanistiques de la ville, qu'il faut en principe sauvegarder, sont en train de se perdre, laissant place à l'anarchie. La commune a connu une augmentation de 30% à partir de 2003 des bidonvilles, de nouveaux sites ont vu le jour, notamment à Oued Djakar, Ali Khoudja, El Bay... Cette augmentation représente environ 3000 baraques qui s'ajoutent aux bidonvilles déjà existants et qui sont au nombre de 10, dont les plus imposants, restent ceux du lieudit la Briqueterie, sur la route de Boudouaou, qui compte 368 baraques et le quartier dit El Karrouche avec, à lui seul, 1120 baraques. Par ailleurs, l'APC devra gérer notamment les bidonvilles qui se trouvent dans les fermes Haouche de la commune et qui sont au nombre de 16. En 4 années d'exercice, l'assemblée communale a été incapable de trouver des solutions concrètes pour ce problème avec un budget annuel avoisinant les 40 milliards de dinars. D'ailleurs, la commune connaît une régression sur tous les plans. Quand ces élus vont-ils enfin prendre en charge les vrais problèmes des citoyens et laisser de côté les conflits internes.