Pour concrétiser certains types d'investissements et de commerce, la loi prévoit des enquêtes commodo et incommodo afin d'avoir l'avis des riverains. Mais à Ksar El Boukhari, cette loi n'est pas toujours appliquée. «Un député a ouvert un café et une salle des fêtes sans passer par une enquête commodo et incommodo comme le prévoit la loi. Ces deux commerces créent une pollution sonore, jour et nuit et cela ne cesse de me causer des désagréments ainsi qu'à ma famille», témoigne Khaled Mazouz, un habitant de Ksar El Boukhari. Et de poursuivre : «Le café, qui ferme parfois après minuit, utilise un groupe électrogène. Le bruit que dégage cette machine et le brouhaha des clients empoisonnent mon quotidien.» Des citoyens de cette localité n'exigent qu'une seule chose, soit le respect des lois de la République.