Une semaine après son lancement, l'opération d'éradication des bidonvilles s'est poursuivie, hier, par la démolition de 32 constructions précaires à Ouled Farès et le relogement de leurs occupants dans des logements sociaux neufs, situés non loin de leurs anciens logis. Ceux-ci étaient destinés initialement aux demandeurs de ce type d'habitat afin d'atténuer la crise de logement que connaît la région. Il reste encore des bidonvilles dans la commune, abritant, selon un recensement officiel, 97 familles ayant fui le terrorisme au début des années 90. Le terrain dégagé à l'issue de l'opération d'hier devrait servir à la réalisation d'une tranche de 200 logements sociaux. Les bénéficiaires, venus de plusieurs douars de la commune, ont, comme il fallait s'y attendre, accueilli avec joie ce dispositif qui met fin, selon leurs dires, à la précarité de leurs conditions de vie, après avoir passé plus de douze ans sous le zinc. L'action lancée par la commission de daira de Ouled Farès fait suite à celle organisée par l'APC de Chlef, le 6 mai dernier, et au cours de laquelle 83 familles avait été recasées dans des logements évolutifs. Leurs constructions ont été rasées par les mêmes services, au même titre que les commerces précaires qui se trouvaient autour du bidonville, à Hay El Houria.
