Les automobilistes empruntant la RN 15, qui traverse la commune de M'chedallah et celle de Chorfa, à 45 km à l'est du chef-lieu de la wilaya, vivent le calvaire des embouteillages quotidiens. Chaque fin de journée, une file de centaines de véhicules s'étale sur près de 5 kilomètres, allant du sud de la commune de M'chedallah en passant par la localité de Raffour, jusqu'à la sortie-est de Chorfa, avant d'aboutir sur la RN 26, à la limite territoriale avec la wilaya de Béjaia. «C'est insupportable ! J'ai fait plus d'une demi-heure de temps pour parcourir 5 kilomètres ; c'est une perte de temps énorme, sous une chaleur terrible en plus !», dira un automobiliste, visiblement en colère. Aucune échappatoire n'existe pour les milliers d'usagers qui se trouvent condamnés à suivre la file interminable de véhicules. Le tronçon de la RN 15 est la seule voie permettant aux usagers de l'est du pays d'accéder à la capitale via l'autoroute Est-Ouest, ou d'accéder à la wilaya de Tizi-Ouzou, au nord, ou bien vers les wilayas de l'est via la RN 26. Le trafic routier sur cet axe a considérablement augmenté surtout pour les véhicules de transport de marchandises. Cet embouteillage est dû, de l'avis de la majorité des personnes interrogées, aux commerces illégaux qui jonchent les rives de cette route, notamment à Chorfa. Ajoutons à cela les travaux du boulevard, dans la même commune, sur la RN 15 dont les délais de réalisation ont été dépassés, à cause de travaux additifs, nous indique-t-on. Même constat pour la localité de Raffour où une forte condensation de la population et de commerces sont visibles sur les deux rives de la route, ainsi que les stationnements anarchiques. Aucune mesure n'a été prise pour régler ce problème persistant, alors que cela dure depuis plus d'une année.