Avec un score de 3,97, l'Algérie est classée troisième au niveau du Maghreb et 100e à l'échelle mondiale sur 148 pays dans le classement établi par le Rapport sur la compétitivité mondiale 2013-2014, publié hier par le World Economic Forum. Elle gagne 10 places puisqu'elle était 110e à l'édition 2012-2013. Au niveau maghrébin, notre pays est devancé, une énième fois, par le Maroc qui se positionne à 77e place avec un score de 4,11 et la Tunisie classée 83e avec un score de 4,06. Les seuls pays que l'Algérie a pu devancer en obtenant un meilleur score sont l'Egypte (118e avec un score de 3,63), la Libye (108e avec un score de 3,73) et la Mauritanie classée à la 141e place avec un score de 3,19. Au niveau arabe, notre pays est précédé par le Qatar (13e avec un score de 5,24), les Emirats arabes unis (19e avec 5,11), l'Arabie Saoudite (20e avec 5,10), Oman (33e avec 4,64), le Koweït (36e avec un score de 4,56), le Bahreïn (43e avec 4,45) et la Jordanie (68e avec un score de 4,20). l est évident que pour l'Algérie, un classement pareil, même amélioré par rapport aux années précédentes, n'encourage pas les investisseurs étrangers à choisir notre pays en comparaison avec les autres pays de la même région. D'autant que plusieurs indicateurs négatifs collent toujours à l'économie algérienne, notamment ceux en rapport avec le cadre institutionnel à l'efficacité des marchés des biens et services et à la corruption qui gangrène les institutions. Notons enfin qu'en tête du classement mondial on retrouve pour la cinquième année consécutive la Suisse, suivie par Singapour et la Finlande. L'Allemagne (+2 places), les Etats-Unis (+2 places), la Suède (-2 places), Hong Kong (+2 places), les Pays-Bas (-3 places), Japon (+1 place) et le Royaume-Uni complètent ce top 10. Sur les 148 pays, au top 3 des économies les moins compétitives on retrouve le Burundi 146e, la Guinée 147e et le Tchad (148e) qui ferme la marche.