L'Algérie occupe la 86ème place avec un score de 3,96 dans le classement établi par le Rapport sur la compétitivité mondiale 2010-2011, rendu public le 9 septembre dernier par le World Economic Forum (WEF-Forum économique mondial), en prélude à sa réunion annuelle des nouveaux champions 2010 qui se tiendra à Tianjindu (Chine). L'Algérie occupe la 86ème place avec un score de 3,96 dans le classement établi par le Rapport sur la compétitivité mondiale 2010-2011, rendu public le 9 septembre dernier par le World Economic Forum (WEF-Forum économique mondial), en prélude à sa réunion annuelle des nouveaux champions 2010 qui se tiendra à Tianjindu (Chine). Pour les pays du Maghreb, le Maroc occupe la 75ème place avec un score de 4,08, suivi de l'Algérie (86ème rang avec un score de 3,96), de la Libye (100ème place avec un score de 3,74) et de la Mauritanie (135ème rang avec un score de 3,14). La Tunisie est classée, quant à elle, première au niveau du Maghreb et 32ème à l'échelle mondiale avec un score de 4,65. Au niveau mondial, la Suisse vient en tête de ce classement, tandis que les Etats-Unis perdent deux places et reculent à la quatrième position, dépassés par la Suède (2) et Singapour (3), après avoir déjà cédé la première marche à la Suisse l'année dernière, selon le rapport. Plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord se situent dans la première moitié du tableau avec, dans l'ordre, le Qatar (17), l'Arabie Saoudite (21), les Emirats arabes unis (25), le Koweït (35) et le Bahreïn (37), la plupart des Etats du Golfe poursuivant leur progression. En Afrique subsaharienne, l'Afrique du Sud (54) et l'île Maurice (55) figurent également dans la première moitié du classement, suivi par la Namibie (74), le Botswana (76) et le Rwanda (80), lequel est couvert pour la première fois. Le rapport sur la compétitivité mondiale se fonde sur le classement établi par l'indice de compétitivité mondiale (Global Competitiveness Index, GCI), développé par le professeur Sala-i-Martin pour le World Economic Forum et introduit en 2004. Le GCI couvre 12 dimensions et brosse une image détaillée de la compétitivité de pays se trouvant à des stades de développement différents. Ces catégories sont les suivantes: institutions, infrastructure, environnement macroéconomique, santé et éducation de base, éducation supérieure et formation, efficacité du marché des biens, efficacité du marché du travail, développement du marché financier, développement technologique, taille du marché, sophistication des activités commerciales et innovation. Sur toutes ces catégories l'Algérie affiche un classement médiocre. Notre pays est classé à la 98eme place en matière d'institution, 87e concernant les infrastructures, 57e pour la stabilité macroéconomique, et 77e en matière de santé et enseignement primaire. Concernant les moteurs de la croissance l'Algérie occupe la 98éme place pour l'enseignement supérieur, 126eme rang pour l'efficience des marché des biens, 123e concernant l'efficience du marché du travail, 135e en matière de sophistication du marché financier, 106e pour l'aptitude technologique et enfin 50e rang en termes de la taille du marché. Pour la sophistication des affaires, l'Algérie affiche la 108éme position, alors qu'en matière d'innovation notre pays occupe la 107éme place. Les facteurs, les plus problématiques pour faire les affaires, cités dans le rapport concernant l'Algérie, sont la bureaucratie et l'inefficacité du gouvernement (21.1%), l'accès au financement (16.4%), la corruption (13.8%), la Main-d'œuvre insuffisamment instruite (10.7%), l'instabilité juridique (8.8%)…Dans les détails l'Algérie est classé à la 106 place pour le droit de propriété, la 105e positions pour la protection de la propriété intellectuelle, 115e en matière de l'infrastructure portuaire et 98e place pour les infrastructures aéroportuaires, 131e place concernant la viabilité des services bancaires, 136e place en matière d'accès aux services financiers, 67eme rang en matière d'accès aux crédits…concernant le développement technologique notre pays occupe la 129ème place en terme de flux d'IDE et de transfert de technologies. Elle est classée 96éme postions concernant les utilisateurs d'internet. « L'indice est établi sur la base d'une combinaison de données statistiques et des résultats de sondages, notamment l'Enquête annuelle auprès des chefs d'entreprises, conduite par le World Economic Forum en collaboration avec son réseau d'instituts partenaires (instituts de recherche et organisations économiques de renom) situés dans les pays étudiés » souligne les rédacteurs du classement. Cette année, plus de 13 500 chefs d'entreprise ont ainsi été sondés dans 139 pays. Le rapport propose un profil détaillant la performance de chacune des 139 économies couvertes par l'étude, ainsi que des tableaux statistiques pour les quelque 110 indicateurs qui composent le GCI. en tête du classement mondial, on retrouve la Suisse (avec 5,63), suivie par la Suède qui gagne 2 places (avec 5,56) et Singapour (avec 5,48). Les Etats-Unis perdent deux places et reculent à la quatrième position. L'Allemagne et le Japon continuent à progresser dans le classement pour se situer respectivement en 5ème (avec 5,39) et 6ème (avec 5,37) places. Les pays nordiques continuent d'être bien placés dans le classement (la Finlande 7ème, le Danemark 9ème et la Norvège 14ème). Sur les 139 pays, le Top 3 des économies les moins compétitives est le Burundi 137ème (avec un score de 2,96), l'Angola 138ème (avec un score de 2,93) et le Tchad 139ème (avec un score de 2,73) qui ferme la marche.