Faisant l'effet d'une annonce, la rumeur faisant état de la visite du chef de l'Etat dans la wilaya de Boumerdès à l'occasion de la commémoration du 3e anniversaire du séisme du 21 mai 2003 a mis tous les services en état d'alerte maximale. Des services de la voirie aux forces de sécurité déployées d'une manière inhabituelle aux quatre coins du département, tout le monde est mobilisé pour « baliser » le terrain au président. Les voies susceptibles d'être empruntées par Abdelaziz Bouteflika ont ainsi subi un lifting express. Même la peinture des lignes de séparation de la chaussée a été renouvelée. La terre, les débris, les mauvaises herbes, les ordures, tout ce qui se trouve dans le périmètre du passage éventuel du premier magistrat du pays a été balayé. Tout comme l'administration, le simple citoyen et les représentants du « mouvement associatif » se préparent aussi pour la « fête ». Les uns « pour remercier Bouteflika », les autres « pour l'interpeller » sur les problèmes qu'ils vivent au quotidien. Chose paradoxale, mais toute les parties voient en cette visite « quasi certaine » une occasion à ne pas rater pour étancher sa soif, réaliser son vœu, trouver une solution à ses problèmes. Emissions spéciales sur le Liban sur la Chaîne III La radio Chaîne III présente depuis hier trois émissions spéciales consacrées aux hommes politiques libanais comme Michel Aoun, Samir Djaâdjaâ, Nabih Berri ou encore Saâd Hariri à travers une série d'entretiens réalisés par les journalistes Meriem Abdou et Samiha Hali dans le cadre de l'émission hebdomadaire « L'histoire en marche » créé depuis 2001, et ce, à l'issue d'un séjour, d'une dizaine de jours, au Liban, micro au poing. Ainsi, le rendez-vous est donné cet après-midi et demain de 17h à 18h. Visite de Chavez, le black-out Il semble que la présidence de la République soit attachée à la politique du black-out concernant, notamment les visites de chefs d'Etat étrangers. Avant-hier, les journalistes de la presse privée ont été empêchés d'assister à la conférence de presse de l'ambassadeur du Venezuela, à l'occasion de la visite de Hugo Chavez, qui avait eu lieu à Djenan El Mithak, sur les hauteurs d'Alger. Seuls les médias publics ont été autorisés à couvrir cette rencontre. Pourtant, l'ambassade du Venezuela, pays souverain, a invité les journalistes de la presse privée à assister à la conférence de presse. Autre restriction : les journalistes de la presse privée n'ont pas été accrédités à l'aéroport d'Alger, hier matin, pour couvrir la venue de M. Chavez. Une entrave claire à l'exercice du travail du journaliste. Une lettre met trois mois pour arriver à Oran Haï Khemisti Une lettre postée à Oran le 19 février dernier a mis trois mois pour parvenir à son destinataire demeurant à Haï Khemisti, Oran-est. Le destinataire B. R., un retraité de l'enseignement, preuves à l'appui, s'est présenté lundi à la rédaction locale du journal pour protester contre cette situation et interpeller les responsables des postes et télécommunications. Sa surprise a été telle qu'en plus du retard de trois mois pour l'acheminement de son courrier, la lettre lui a été remise ouverte par le facteur. La convocation, adressée le 19 février dernier, stipulait qu'il devait se présenter en urgence pour un entretien, pour un emploi pour lequel il aurait postulé auprès d'un centre de formation privé. Le DG du CHU Mustapha nous écrit Suite à l'article intitulé « Parking gratuit au CHU Mustapha » paru le 15 mai, le directeur général de cette structure nous écrit pour préciser que des malades sont transportés dans des véhicules particuliers et sont donc autorisés à accéder à l'hôpital, car leur état de santé ne leur permet pas de se déplacer. Par ailleurs, le nombre de véhicules appartenant au personnel titulaire du CHU Mustapha et du CPMC dépasse à lui seul le double de la capacité d'accueil de stationnement. Des contrôles sont effectués quotidiennement pour permettre une fluidité de la circulation dans l'enceinte de l'établissement.