Les usagers de la route nationale qui mène de Ain El Hammam à Béni Yenni ne manquent pas de signaler les difficultés qu'ils éprouvent à emprunter certains tronçons de cette nationale N°71. Exigüe, cette route, si fréquentée, ne semble pas faire l'objet de l'attention que requiert son importance. Les seuls travaux effectués, sporadiquement, consistent en le désherbage des fossés. Une opération qui ne semble concerner qu'une partie de la route. Loin de la ville, les chardons gagnent le bord de l'asphalte jusqu'à en limiter l'envergure et la visibilité au détour de certains virages, alors que les fossés sont entièrement obstrués par des arbustes. Parfois, c'est tout l'accotement qui a complètement disparu, envahi par toutes sortes de détritus et d'herbes folles. A Tillilit, juste au dessous du mausolée de Djeddi Menguellet, l'affaissement de la chaussée sur la quasi-totalité de sa largeur, représente une menace, particulièrement aux automobilistes. Plus loin, la route déjà étroite à l'origine, perd une partie de sa largeur du côté d'Aït Ailem où un éboulement qui revient à chaque hiver, réduit dangereusement l'asphalte, en plein virage, ne permettant de ce fait, le passage que d'un seul véhicule. Les risques d'éboulement y sont quasi constants et la route souvent coupée à la circulation. La situation dure, pourtant, depuis plusieurs années sans qu'une ébauche de solution ne soit trouvée. A «El Djemaa», la voie s'est rétrécie après un glissement de terrain. Ceci entrave le mouvement des véhicules, et cela dure depuis plusieurs années. Comme palliatifs, on borde l'obstacle par des monceaux de terre pour signaler le danger. Ce qui accroît les difficultés des conducteurs qui s'y aventurent de nuit. De nombreux chauffeurs, ont en subit les désagréments. Les affaissements, les rétrécissements et autres obstacles font de la RN 71 une voie dangereuse, particulièrement pour les étrangers à la région. Nacer Benzekri MAATKAS : La crise d'eau persiste
L'alimentation en eau potable(AEP) dans la commune de Maâtkas à 25 kilomètres au sud de Tizi Ouzou s'est nettement améliorée cette année. Les citoyens reçoivent ce liquide vital dans leurs robinets, d'habitude secs durant cette période, au moins 3 jours par semaine. La conjugaison des efforts entre les services de l'ADE et l'APC a donné des résultats probants au grand bonheur des citoyens. Cependant, l'on note des fuites d'eau. Un programme de répartition et de distribution de l'eau pour toute la commune a été mis en place. «Pour alimenter les villages de Maâtkas en eau potable, nous avons déconnecté la commune de Souk El Ténine alimentée d'une autre station, et ce, pour renforcer Maâtkas afin que l'eau potable atteigne le maximum de villages épars. Ma satisfaction aurait été complète si ce liquide coulait dans tous les foyers, étant donné que huit foyers d'Ath Ali et sept autres à Aït Aïssa Ouziane en maquaient à cause des branchements anarchiques», a indiqué Hemaïdi Kamel, directeur de l'antenne locale de l'ADE. Maâtkas a bénéficié d'un projet de nouvelle conduite AEP en PEHD. Les travaux de réalisation débuteront dans quelques semaines. Une première tranche concernera Aït Zaïm et Aït Aïssa Ouziane. Amar Ikkour
Aït Yahia : Le village fête sa centenaire
C'est tout le hameau de Lemkherdha, une partie du village de Taka Nath Yahia qui a fêté le centième anniversaire de l'une des leurs, Na Ldjoher Ath Ali, née le 5 septembre 1913. A cette occasion, la famille, en collaboration avec le mouvement associatif local, a offert un déjeuner à l'ensemble des villageois et des invités venus assister à l'événement. Na L'Djoher vit actuellement à Alger où son époux avait été fusillé par l'armée coloniale. La centenaire a affirmé : «Je suis mère de six enfants qui sont sexagénaires pour la plupart, et je suis grand-mère de plus de cinquante petits et arrières petits enfants». Ceux qui la côtoient quotidiennement disent qu'elle est toujours alerte et solide et surtout autonome. En vacances au village, «elle fait son ménage et prépare toute seule ses repas» témoigne Hakim Ait Hamadouche, responsable de l'association Thagmats. Deux jeunes chanteurs, Fahem Junior et Karim Khelfaoui étaient invités à animer une soirée à laquelle a participé la centenaire jusque tard dans la nuit. N. B.