Un hameau, d'une quarantaine de foyers, situé à l'extrémité ouest du village Aït Aïssa Ouziane à 5 km de Maâtkas est dans l'isolement du reste et ce depuis quatre ans. Ce bourg du village se met face à des problèmes épineux dans le domaine du développement : l'électricité, l'assainissement et entre autres la route dégradée. Cet état de fait est la conséquence de l'extension du village vers des endroits non couverts par les réseaux d'électrification et d'assainissement. Pour cela, les habitants vivent dans des conditions épineuses et déplorables sans que les autorités ne daignent apporter des solutions justes aux multiples appels anxieux des villageois. Des sollicitations légitimes qui demeurent non résolues au grand mécontentement de ses habitants. Leurs maisons ne sont pas alimentées en électricité, sachant que cette énergie électrique est indispensable dans la vie des citoyens. Pour mener une opération, onéreuse, de raccordement au réseau électrique, les habitants de la bourgade ne sont pas en mesure de la faire au vu de leur situation financière défavorisée. Encore, la route dégradée de la bourgade, d'environ un kilomètre, devient, à force de la pluie hivernale, impraticable à la circulation automobile. Ainsi, les citoyens en souffrent le martyre pendant l'hiver car ils marchent sur la boue. Les véhicules arrivent difficilement à regagner le village par cette unique route. Les citoyens réclament le bitumage de la route pour diminuer un tant soit peu de leurs souffrances. En plus des eaux de pluie, une fuite d'eau du réseau d'AEP à longueur d'année a raviné la chaussée. « Nous avons avisé les services AEP antenne de Maâtkas pour réparation mais le problème perdure », a dit Mourad, un habitant de la bourgade. Les calamités des habitants ne s'arrêtent pas là, leurs habitations sont dépourvues d'assainissement. Pour cela, chacun a creusé une fosse septique biodégradable dans son lopin de terre mettant leur vie en danger. Avec autant de désagréments, les habitants ont tapé à toutes les portes des services concernés : l'APW, l'APC, la daïra et les mines pour apporter des solutions aux problèmes rencontrés, mais en vain. « Toutes les réclamations ont été emmenées par notre comité de village Aït Aïssa Ouziane. Nous avons rédigé et signé une pétition par tous les habitants du hameau. Nous l'avons envoyée aux services concernés sans qu'il n'y ait aucune suite des autorités à nos légitimes revendications. Nos requêtes remontent déjà à quatre ans et elles sont restées lettres mortes. Pourquoi les services des mines ne nous apportent pas de l'électricité ? Ou encore pourquoi cette fuite d'eau qui coule des mois sans que l'ADE ne vienne la réparer ? Sincèrement, nous ne baisserons pas les bras jusqu'à la satisfaction de nos légitimes revendications », se plaignent les citoyens.