Dans son édition du 28 août dernier, le journal brésilien Super Esportes, titrait : «Majda Chebaraka, un espoir pour les Jeux olympiques de 2016 de Rio, quitte le Brésil». Effectivement, Majda qui n'est âgée que de 13 ans est Algérienne, et avant le début de l'été, elle a rejoint son pays pour défendre ses couleurs. Nous saurons que cette étoile montante de la natation est fille d'un diplomate qui était en poste en France, au Canada puis au Brésil, et c'est dans ces pays que Majda a révélé ses compétences. Benjamine au club français de l'ES Massy, elle pulvérisait les records de ses coéquipiers masculins. Au Club aquatique de Montréal, elle fit de même dans plusieurs spécialités, à savoir, le 50m, le 200, le 400 et le 800 m en nage libre, dos et papillon. Son oncle, qui n'est autre que le président de la Fédération algérienne de natation, l'incorpore d'emblée dans la sélection algérienne qui a disputé le Championnat arabe qui s'est déroulé à Amman, en Jordanie, du 5 au 8 juillet dernier. Elle récolte plusieurs médailles pour l'Algérie. Majda s'est rendue à Montpellier pour se préparer, afin de prendre part, sous les couleurs algériennes, à une compétition internationale d'envergure qui doit se dérouler au Brésil. Mais Majda, scolarisée en France, doit être prise en charge au plan sportif par l'Algérie, pays pour lequel elle a opté malgré les alléchantes propositions qui lui ont été faites aussi bien par le Brésil, la France que le Canada. Son seul souhait est de s'entraîner dans des conditions convenables, dignes des athlètes d'avenir. Ses exigences une fois assurées, elle sera redevable, dit-on, de la première médaille olympique algérienne en natation.