Le secteur de l'Education a mal entamé l'année scolaire 2013/2014. Aux retards dans la réception d'infrastructures éducatives est venue s'ajouter la surcharge dans les classes du fait de l'affectation de plusieurs groupes pédagogiques vers d'autres écoles et collèges. La situation que vit le CEM Benamar reste une illustration de ce désordre qui règne en maître à l'aune d'un changement à la tête de la direction de l'Education pour cause justement de «mauvaise gestion». Cet établissement a vu ses rangs grossir par les élèves du CEM «Bachir El Ibrahimi» alors que ce dernier a été la roue de secours pour les lycéens «d'Ibn-Rostoum». Un ancien lycée qui connaît des travaux d'extension et de réhabilitation. Une situation qui a poussé les parents d'élèves à s'inquiéter du sort ainsi réservé à leurs enfants du fait de la délocalisation inopportune, voire porteuse d'insécurité quand on connaît l'endroit où sont plantées certaines infrastructures. Au primaire, la situation n'est guère reluisante. L'affaissement qu'a connue l'école Pierre et Marie Curie a obligé les responsables à «caser» les élèves vers d'autres écoles, suscitant là aussi le courroux des parents d'élèves.