A la veille du 19e anniversaire de la disparition de l'ancien président de la JS Bordj Menaïel, assassiné le 5 octobre 1994, la famille et les proches du défunt attendent toujours un geste de reconnaissance des pouvoirs publics envers ce «grand serviteur du football dont le souvenir hante toujours sa ville (Bordj Menaïel) et ses supporters», indique un vieux dirigeant du football algérien. Les promesses de baptiser une infrastructure sportive de son nom sont restées lettre morte, se désole notre interlocuteur. «Plus les années passent et plus s'accélère la volonté d'effacer son nom de l'histoire du football», regrette un autre ami et fidèle supporter de la JSBM. Pour rappel, Ali Tahanouti a grandement contribué aux années fastes qu'a connues le club ménaili au milieu des années 1980 jusqu'à sa tragique disparition. Depuis, la JSBM n'en finit pas de manger son pain noir et de plonger dans les divisions inférieures. Le défunt Ali Tahanouti mérite que sa mémoire soit honorée d'abord par ceux qui ont partagé avec lui son amour pour les Rouge et Noir. C'est l'espoir que caressent ses proches et particulièrement son neveu Ali, né quelques années après la disparition de son oncle. Ali Tahanouti mérite la reconnaissance pour tout ce qu'il a fait à la tête de la JSBM qu'il a pérennisée en haut du classement de la Division nationale durant sa présidence.