Le CEM Babassi Rabie, du village Aït Saïd, dans la commune de Chabet El Ameur n'est toujours pas doté d'une cantine scolaire. Certains élèves passent la journée le ventre creux alors que d'autres se contentent de morceaux de pain et de tranches de cacher en guise de déjeuner. Ce problème se pose depuis l'ouverture, en 1988, de cet établissement qui était à l'origine une caserne de l'armée française (SAS). «Comment peut-on suivre les cours alors que ne nous mangeons pas à notre faim ?», s'interrogent des collégiens issus de familles démunies pour la plupart. En sus de cela, les élèves se plaignent du manque de transport scolaire, soulignant que des dizaines d'entre eux marchent à pieds plusieurs kilomètres pour rejoindre les classes. Selon un représentant du village, les autorités de wilaya leur ont promis, il y a deux ans de cela, de réaliser un nouveau CEM doté de toutes les commodités. Mais à part le choix de terrain, rien n'a été fait pour la réalisation de ce rêve.