La capacité de la piscine est de 4251 adhérents. A Kouba, d'aucuns affirment qu'un vif intérêt est nettement accordé à la pratique de la natation depuis l'inauguration de la piscine semi-olympique qui remonte à l'année 2006. Une simple virée effectuée à l'intérieur de cette infrastructure sportive a permis de confirmer le fait. D'après le directeur, Hocine Aguemenfad, le nombre des adhérents en comparaison avec les années précédentes n'a jamais atteint un tel seuil. «Au début du mois d'octobre 2013, nous avons enregistré 4000 adhérents. La capacité de la piscine est fixée à 4251 adhérents. Toutefois, les normes fixant 15 nageurs par couloir sont respectées», a précisé le directeur. Pour garantir une gestion relative au nombre grandissant des amateurs de la natation et assurer une utilisation rationnelle du bassin, la direction a opté pour la confection de cartes magnétiques délivrées aux membres inscrits. «Chaque adhérent est muni d'une carte magnétique. Pour accéder au bassin, le nageur doit insérer sa carte au terminal.Sur un écran sont affichées les séances effectuées et les séances restantes. A compter du 25 de chaque mois, nous procédons aux nouvelles inscriptions après avoir demandé à l'informaticien d'établir une fiche technique mentionnant les partants. Les personnes ayant décidé de cesser l'activité sportive sont remplacées», a encore indiqué le gestionnaire. Abordant l'attrait exercé par la piscine sur les mordus du sport aquatique, l'administrateur a jugé utile d'en énumérer les raisons principales : «Les frais d'adhésion fixés à 1500 DA/mois pour 8 séances et 1000 DA pour 4 séances ne sont pas élevés. Le respect des normes d'hygiène constitue l'autre raison de cet attrait.Nous engageons la somme de 460 000 DA pour l'achat du matériel et des produits d'entretien, comme le chlore afin de diminuer le taux d'acidité et d'empêcher la formation des algues. Nous avons signé une convention avec deux laboratoires privés et un laboratoire dépendant de la wilaya pour assurer en permanence le traitement des eaux», a également expliqué le directeur. Insistant sur l'hygiène, notre interlocuteur a cependant précisé que la direction a engagé une équipe de 6 femmes et 6 hommes pour assurer l'entretien de la piscine durant la journée. En outre, 2 hommes sont désignés pour mener l'opération balais de fond, entamée vers 22h. Cette tâche ne doit pas aller au-delà de 4h, car le moment d'ouverture est fixé à 6h du matin. «Si ces normes d'hygiène ne sont pas respectées, sans compter les nageurs relevant des communes d'Alger, les adhérents des wilayas limitrophes - Blida, Boumerdès et Tipasa - ne remettront plus les pieds dans notre piscine», a affirmé le même interlocuteur. La troisième raison évoquée par le gestionnaire concerne le volet sécurité. «Une offre relative au gardiennage sera bientôt lancée. Les gardiens en service verront leur situation administrative réglée. Ils bénéficieront de plusieurs avantages. Ils seront affiliés à la Cnas. En retour, le site entier sera sécurisé», a conclu le directeur. Finalement, en quittant l'unique équipement de sport et de loisirs implanté à Kouba, des parents de jeunes adhérents venus récupérer leurs enfants ont saisi l'opportunité pour lancer un appel au ministère de la Jeunesse et des Sports et à la direction des sports et des loisirs afin de réactiver les projets inscrits visant la réalisation de piscines semi-olympiques dans les communes limitrophes : Gué de Constantine, Birkhadem, Bachedjarah et Bourouba. «Les parties concernées doivent lancer ces projets, et ce ne serait que justice pour les jeunes et pour ce sport qui commence à acquérir une notoriété au sein des franges juvéniles», nous confie un parent.