-Sidi Moussa : surcharge des classes à Raïs L'unique CEM de Raïs, dans la commune de Sidi Moussa, connaît une grande surcharge. Des années durant, plus de 400 collégiens fréquentent cet établissement dans des conditions déplorables, devenues insoutenables. D'une année à l'autre, le nombre d'élèves ne cesse de croître, particulièrement pour la 7e année, alors que la capacité d'accueil du CEM est restée la même depuis son ouverture il y a 15 ans. Cette situation est due au fait qu'aucune extension de l'établissement n'a été prévue, le nombre de places pédagogiques est resté le même. Notons que la localité compte plus de 3000 habitants. Ces derniers sont contraints, faute de places pédagogiques, d'inscrire leurs enfants dans l'unique établissement de la localité, car ce dernier est doté d'une cantine scolaire. -Réghaïa : pas de transport à partir de 18h Les voyageurs qui veulent se rendre à Houch El Makhfi ou à Ouled Haddadj ne trouvent pas de bus pour ces destinations, et ce, à partir de 18h. «A partir de 18h, la station est désertée par les transporteurs», affirme un usager. Cette situation pénalisante pour les voyageurs profite aux taxis clandestins qui appliquent des tarifs exorbitants. «On lance un appel aux gestionnaires de cette station afin qu'ils obligent les propriétaires de bus à prolonger leurs horaires de travail au-delà de 18h, car c'est à ce moment-là que les usagers affluent en grand nombre à la station», assurent des usagers. Outre ce problème, la station manque de commodités, tels que les abribus et les quais de stationnement pour les bus. La station est un terrain vague qui se trouve aux abords d'un oued. «En plus des odeurs nauséabondes qui émanent du cours d'eau, les voyageurs sont obligés d'attendre les bus dans ce terrain vague qui n'offre aucune commodité», déplore un usager.