Une résidence d'artiste à vocation de sensibiliser sur la problématique de l'eau a été ouverte dernièrement au niveau du musée de l'eau de Toudja. A l'origine de l'initiative, l'association Gehimab drivée par Djamil Aissani, en collaboration avec l'association Rivage de Marseille, s'est attachée les services d'un panel d'artistes plasticiens et sculpteurs pour réaliser une œuvre commune, sur la thématique de l'eau, et ayant pour essence à marquer l'entame d'un projet à même de «sensibiliser le grand public, par des démarches esthétiques et éco citoyennes, à prendre conscience de cette richesse en partage et en fragilité». L'évènement a été marqué également par une exposition qui, la même journée, a élu ses quartiers dans quatre autres lieux de culture. Mettant en exergue tout ce qui constitue l'attribut civilisationnel de Béjaïa. Ainsi, le musée de l'eau de Toudja a prêté lieu à l'exposition intitulée Iverdhan n'Waman, les chemins de l'eau, un workshop avec les trois peintres Akila Mouhoubi, Fatema Chafaa et Mostefa Goudjil. Dans le hall de la Maison de la Culture de Béjaïa, on est revenu, par gravures et témoignages à l'appui, sur une époque telle que rapportée par Louis de Halsbourg, archiduc d'Autriche, dans son ouvrage Bougie perle de l'Afrique du Nord, édité à Prague en 1899. Alors que le théâtre régional, TRB, a abrité des peintures et autres œuvres de reconstitution exécutées par les plasticiens, miniaturistes et sculpteurs, Arezki Larbi Khelfaoui, Bourihane, Tabchouche, Cherid, Merabet,… Un autre regard artistique sur la diversité iconographique de la région à travers les siècles est proposé au public au Musée de géologie et à la salle de lecture de la bibliothèque de la Casbah.