A entendre parler le premier responsable de la commune d'Afir de sa contrée, on serait tenté de croire qu'il s'agit d'une mort clinique d'une région côtière aux paysages paradisiaques. En effet, il semble que cette commune isolée située à la frontière est de la wilaya de Boumerdès est devenue, par la faute des hommes, le refuge privilégié d'une multitude de tourments. Pour le P/APC d'Afir, le problème qui s'est transformé au fil des jours en un cauchemar insupportable est incontestablement celui de l'alimentation en eau potable (AEP). Et pour cause, les habitants d'Afir n'ont droit à l'eau potable qu'une fois par semaine. « Nous avons toujours souffert le martyre. L'unique solution réside dans l'alimentation à partir du barrage de Taksebt. Tant que nous sommes alimentés de Sebaou, le problème demeurera entier pour une trentaine d'années, pour ne pas dire pour l'éternité. » L'autre difficulté qui embarrasse les citoyens est l'état des routes des villages reliés au chef-lieu de la commune. Enfin, le troisième épineux problème soulevé par le chef de l'exécutif de la commune a trait au transport. « Les moyens de transport dont nous disposons, soit 3 bus, ne suffisent même pas au ramassage scolaire. En plus du transport des collégiens venant des villages limitrophes pour poursuivre leurs études au CLC, nous devons également transporter les 500 lycéens de notre commune vers les différents lycées situés à Dellys, ville se trouvant à 16 km. » Le chef de l'exécutif de la commune d'Afir lancera cet appel pressant : « Notre région est riche de ses 8 kilomètres de côte. Je profite de cette opportunité pour lancer un appel pressant à l'adresse des investisseurs désireux profiter des opportunités que leur offre cette région stratégique, notamment dans le domaine du tourisme. »