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La révolution du traitement antirétroviral...
Le taux de mortalité a significativement baissé
Publié dans El Watan le 30 - 11 - 2013

Grâce au traitement antirétroviral recommandé désormais par l'OMS, le risque de transmission a été considérablement réduit ainsi
que les effets secondaires de la thérapie.
La mortalité due au sida a considérablement baissé ces dernières années dans le monde. En Algérie aussi, grâce à l'application scrupuleuse de la trithérapie d'urgence. Un traitement qui comprend trois principes actifs qui agissent différemment. Grâce à ce traitement, prodigué gratuitement chez nous, les femmes infectées peuvent désormais espérer se marier et avoir des enfants non contaminés. La prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH est en effet gratuite dans les centres spécialisés. Actuellement, 3200 personnes suivent ce traitement lourd mais efficace, a indiqué le professeur Dif, en marge des travaux de l'atelier régional sur de dépistage et l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Ce sont des personnes qui continuent à vivre normalement avec la maladie.
Ce qui permet de réduire la mortalité de ces patients très vulnérables. Il est important de souligner que le traitement antirétroviral (TAR), recommandé par l'OMS, donne des résultats époustouflants, à condition qu'il soit administré à un stade très précoce. Des éléments récents indiquent qu'un TAR administré précocement aide les personnes porteuses du VIH à vivre plus longtemps et en meilleure santé, et réduit substantiellement le risque de transmettre ce virus à d'autres personnes, a précisé l'OMS. Cette nouvelle approche, selon l'organisation onusienne, pourrait éviter 3 millions de décès et prévenir 3,5 millions de nouvelles infections par le VIH, avec près de 10 millions de personnes maintenues sous traitement antirétroviral d'ici 2025.
Les nouvelles recommandations prévoient aussi de fournir un traitement antirétroviral, indépendamment de leur numération des CD4, à tous les enfants de moins de 5 ans vivant avec le VIH, à toutes les femmes enceintes ou allaitantes porteuses du VIH et à tous les partenaires séropositifs lorsqu'un des partenaires n'est pas infecté. Le professeur Dif a néanmoins déploré, au passage, le manque de réactifs, essentiels pour les séropositifs, qui affecte parfois les centres de soins, au nombre de 9 et répartis dans les principaux pôles régionaux du pays. «C'est un problème pratiquement réglé mais que l'on a eu à affronter en étant contraints de recourir à d'autres traitements.» Il fait état également du manque de moyens matériels et humains dans ces centres spécialisés.
Le centre régional de Tamanrasset, qui devait devenir un centre de recherche sur le sida, n'a pu avoir cette vocation en raison de son éloignement géographique qui le pénalise en matière de personnel spécialisé et de moyens adéquats. L'hôpital El Kettar est le centre qui traite le plus grand nombre de patients. «Il prend en charge environ 50% des malades de l'ensemble du territoire national. En 2012, il a eu à traiter 74 séropositifs et effectuer entre 50 à 90 dépistages par jour», a indiqué le Pr Dif, avant de préciser que le coût de la prise en charge par l'Etat s'élève à 500 000 DA par an et par patient. L'orateur a signalé que la seule structure d'El Kettar a dépensé pas moins de 190 millions de dinars en 2012 pour le traitement des sidéens suivis dans ses services, ajoutant qu'un seul test revient à 100 000 DA. «La maladie continue à tuer en Algérie», regrette-t-il, en dépit de l'existence de cette trithérapie qui donne des résultats inespérés.
Si le sida tue encore, c'est parce que l'on fait le dépistage tardivement. Environ 2000 décès ont été enregistrés depuis la découverte de cette maladie en Algérie. Le dépistage précoce est incontournable pour assurer la prise en charge des patients et réduire la mortalité. L'Algérie est le deuxième pays africain et le premier du Moyen-Orient à avoir introduit, en 1998, la trithérapie (protocole thérapeutique associant trois antiviraux permettant de ralentir la multiplication du VIH dans l'organisme). A l'époque le nombre de sidéens était de 60, avec un taux de mortalité très élevé. Ce qui inquiète, aujourd'hui le Pr Dif, est la partie immergée de la maladie, ce sont ces milliers de potentiels porteurs du virus du sida qui s'ignorent car ils ne présentent aucun signe d'infection et peuvent donc contaminer d'autres personnes.


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