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Chiffres alarmants et tabou qui tue !
Sida en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 11 - 2013

A l'approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre de chaque année, de nouveaux chiffres sont donnés pour cette année concernant l'Algérie et le monde. Il n'y pas de quoi se réjouir puisque le pourcentage est alarmant et le ton est donné pour une plus grande mobilisation.
A l'approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre de chaque année, de nouveaux chiffres sont donnés pour cette année concernant l'Algérie et le monde. Il n'y pas de quoi se réjouir puisque le pourcentage est alarmant et le ton est donné pour une plus grande mobilisation.
Pour cette année encore, d'après le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre d'adolescents dans le monde porteurs du virus du sida a progressé à plus de 2 millions en 2013, en hausse de 33% depuis 2001en raison du manque de soins et de services spécialement adaptés aux adolescents.
Le taux de mortalité chez les jeunes malades du sida a augmenté de 50% entre 2005 et 2012, alors qu'il a baissé de 30% dans la population adulte, ajoute l'OMS. En 2005, 70.000 adolescents dans le monde sont morts du sida et en 2012, ils étaient 104.000. L'année 2005 a aussi été un pic pour la mortalité due au sida pour les adultes, avec 2,3 millions de morts. Ce nombre est tombé à 1,6 million en 2012.
Sur les 2 millions ou plus d'adolescents vivant avec le VIH, seule une minorité suit un traitement. Le reste, soit la grande majorité, sont des adolescents vivant essentiellement en Afrique subsaharienne et en Asie. Selon Doug McClure, responsable des programmes VIH pour l'Unicef, "environ 1 nouvelle infection sur 7 concerne un adolescent". Les jeunes adolescents, a-t-il ajouté, se retrouvent confrontés à "beaucoup d'obstacles", comme des lois non adaptées à leurs cas, des inégalités ou des discriminations qui les empêchent notamment d'avoir accès à des tests.
En Algérie, les chiffres restent malheureusement en deçà de la réalité étant donné que la maladie du sida est encore un tabou dans notre société. D'autant plus que les malades atteints du VIH/SIDA rencontrent beaucoup de difficultés dans leur vie comme la discrimination, la stigmatisation et le rejet de la part de la société.
Des chiffres en deçà de la réalité
Il est à noter que d'après le laboratoire de référence du VIH sida de l'Institut Pasteur, l'Algérie a recensé 78 nouveaux sidéens et 459 séropositifs en 2013. Depuis l'apparition des premiers cas dans le pays en 1985, il y aurait près de 1500 sidéens et 6.603 séropositifs.
La wilaya d'Alger arrive en tête avec 1930 cas (entre séropositifs et malades du sida) enregistrés depuis 1985, suivie de la wilaya de Tiaret (523 cas), Tamanrasset (442 cas), Saida (327 cas) et Oran (318 cas). Avec plus de 48% des cas, les hommes sont plus touchés que les femmes par cette maladie (plus de 40%). Dans l'objectif de réduire ce taux alarmant l'Algérie s'engage à réduire de 90% le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici à 2015.
La stratégie sera mise en place essentiellement dans les polycliniques disposant de services de protection maternelle et infantile à travers le territoire national. Le ministère de la Santé a prévu, à cet effet, en coordination avec l'ONUSIDA-Algérie et l'Unicef, trois rencontres régionales pour optimiser le dépistage précoce du VIH chez les femmes enceintes et réduire le taux de transmission du virus à l'enfant.
Le dernier rapport conjoint UNICEF-ONUSIDA-OMS estime que le taux d'accès des femmes enceintes aux services de prévention du VIH de la mère à l'enfant est de 40 %. L'Algérie, à travers cette stratégie vise à atteindre 70% de couverture et de réduire de 90 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants.
Le tabou qui tue
Pour le Professeur Abdelwahab Dif, chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital El-Kettar d'Alger, «le sida continue à tuer en Algérie, car la maladie se fait dépister tardivement dans les centres de dépistage». Le spécialiste, également président du Comité national de lutte contre le sida, a estimé à environ 2000 cas de décès à cause du sida, depuis la découverte de cette maladie en Algérie en 1985.
Une réalité amère qui donne à voir sur les prochains résultats que voudrait atteindre l'Algérie d'ici 2015. Pour le Pr Dif, c'est la partie "invisible" de la maladie qui pose le plus de soucis, étant donné que ce sont des milliers de "potentiels porteurs du virus du Sida", ne présentant "aucun signe extérieur" de la maladie qui ne savent pas qu'ils le sont et qui sont susceptibles de contaminer autrui.
Il a insisté particulièrement sur l'aspect de l'éducation et de l'information afin d'éviter que la maladie n'évolue rapidement, lorsque le malade est déjà atteint et sur celui de la prévention pour mettre les «personnes à risque» à l'abri du sida, dont la journée internationale de lutte est célébrée tous les 1er décembre.
Les nouvelles recommandations de l'OMS
Les nouvelles recommandations de l'OMS concernent pour la première fois les adolescents qui vivent avec le VIH et ceux qui sont considérés comme des sujets à risques. Les adolescents et les jeunes (de 10 à 24 ans) continuent d'être vulnérables à l'infection à VIH.
C'est particulièrement vrai pour les adolescentes en Afrique subsaharienne confrontées à un risque plus élevé d'infection que les garçons. Dans le monde, les adolescents appartenant aux populations principalement touchées sont également exposés à un risque plus élevé d'infection par transmission sexuelle ou consommation de drogues injectables.
Entre 2011 et 2015, la Journée mondiale de lutte contre le sida aura pour thème « Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ». Pour la campagne de 2013, l'OMS met l'accent sur l'amélioration de l'accès des adolescents (de 10 à 19 ans) aux services de prévention, de traitement et de soins, un groupe qui continue d'être vulnérable malgré les efforts accomplis jusqu'à présent.
À l'occasion de la Journée mondiale du sida 2013, l'OMS va publier, à l'intention des adolescents vivant avec le VIH, de nouvelles lignes directrices pour le conseil, le dépistage du VIH et les soins. La stratégie mondiale OMS du secteur de la santé sur le VIH 2011-2015 oriente la riposte du secteur de la santé aux épidémies provoquées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) afin d'instaurer un accès universel aux services de prévention, de diagnostic, de traitement, de soins et de soutien concernant le VIH.
L'OMS réaffirme les buts et les cibles mondiaux de la riposte du secteur de la santé au VIH. Elle définit également quatre orientations stratégiques susceptibles de guider les ripostes des pays. Elle précise encore les actions nationales et les contributions de l'OMS recommandées pour chaque orientation stratégique.
Ainsi l'OMS a pour objet de promouvoir une riposte à long terme et durable au VIH par le renforcement des systèmes d'action sanitaire et communautaire, l'étude des déterminants sociaux de la santé qui alimentent l'épidémie et entravent les mesures prises pour la combattre, et par la protection et la promotion des droits humains et de l'égalité des sexes considérés comme des éléments essentiels de la riposte du secteur de la santé.
La sensibilisation en action
La Journée mondiale du sida, organisée le 1er décembre, donne l'occasion à des personnes d'horizons divers de se rassembler pour mieux faire connaître le VIH/sida et pour montrer leur solidarité face à la pandémie.
Cette journée permet à plusieurs partenaires publics et privés de donner des informations sur la situation concernant la pandémie et de promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/sida, dans les pays à forte prévalence mais aussi ailleurs.
En Algérie plusieurs activités de sensibilisation sur le VIH/sida sont prévues durant la journée comme le lancement de campagnes de prévention sur la maladie notamment la tenue de conférences et de rencontres animées par des médecins, des psychologues, des membres de la société civile et des journalistes.
Ces journées de sensibilisation visent à réduire les ignorances et les tabous qui caractérisent cette pathologie pour plus de tolérance et de compréhension. En partenariat avec l'Onusida, l'Unicef, l'ONCI, l'Onda et la Télévision algérienne, elle sera partie prenante du spectacle intitulé : La jeune création algérienne au service de la lutte contre le sida, organisé le 30 novembre, à partir de 15 h, à la salle Atlas à Alger.
En cette occasion, une compilation inédite réalisée par des chanteurs issus de la nouvelle scène musicale algérienne sera présentée aux invités. Intitulée Ya Nesna, celle-ci a été composée par Ayoub Medjahed et sera interprétée par Kawthar Meziti, Iddir Salem, Meziane Amiche, Linda Blues, Ilyes Benmammar, Rabah Tazibt, Hayet Zerrouk, Abdeslem Akbi (Abdi), et Ayoub Medjahed .
Le CD contenant cette compilation, accompagnée d'un livret contenant des illustrations de bédéistes, mangakas et dessinateurs algériens sera offert, gracieusement, le jour du spectacle.
En plus du clip Ya Nesna, les spectateurs auront également l'occasion d'auditionner un Lipdub mettant en scène le personnel de la chaîne III sur la chanson du Collectif contre le sida 2012 intitulé Ma Dignité , et de découvrir, en avant-première, un spot de sensibilisation réalisé par Mounes Khemmar portant comme slogan : « Le sida : tous concernés, la prévention tous concernés ». Le spectacle à la salle Atlas sera diffusé le lendemain, 1er décembre, célébrant la Journée internationale de lutte contre le sida.
Quelques chiffres
On comptait 35,3 millions de personnes vivant avec le VIH en 2012.
2,1 millions d'adolescents vivaient avec le VIH en 2012.
9,7 millions de séropositifs
recevaient un traitement
antirétroviral fin 2012.
Principaux faits
Avec plus de 36 millions de morts jusqu'à ce jour, le VIH continue d'être un problème majeur de santé publique.
En 2012, il y avait environ 35,3 millions de personnes vivant avec le VIH.
Avec près d'un adulte sur 20 vivant avec le VIH, l'Afrique subsaharienne est la région la plus touchée. Elle concentre 69% des personnes vivant avec le VIH dans le monde.
L'infection à VIH est en général diagnostiquée au moyen de tests sanguins détectant la présence ou l'absence d'anticorps.
Il n'existe pas de moyen de guérir de cette infection. En revanche, les traitements efficaces avec des médicaments antirétroviraux peuvent juguler le virus et permettent aux patients de continuer à mener une vie productive et en bonne santé.
En 2012, plus de 9,7 millions de personnes vivant avec le VIH étaient sous thérapie antirétrovirale dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Pour cette année encore, d'après le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre d'adolescents dans le monde porteurs du virus du sida a progressé à plus de 2 millions en 2013, en hausse de 33% depuis 2001en raison du manque de soins et de services spécialement adaptés aux adolescents.
Le taux de mortalité chez les jeunes malades du sida a augmenté de 50% entre 2005 et 2012, alors qu'il a baissé de 30% dans la population adulte, ajoute l'OMS. En 2005, 70.000 adolescents dans le monde sont morts du sida et en 2012, ils étaient 104.000. L'année 2005 a aussi été un pic pour la mortalité due au sida pour les adultes, avec 2,3 millions de morts. Ce nombre est tombé à 1,6 million en 2012.
Sur les 2 millions ou plus d'adolescents vivant avec le VIH, seule une minorité suit un traitement. Le reste, soit la grande majorité, sont des adolescents vivant essentiellement en Afrique subsaharienne et en Asie. Selon Doug McClure, responsable des programmes VIH pour l'Unicef, "environ 1 nouvelle infection sur 7 concerne un adolescent". Les jeunes adolescents, a-t-il ajouté, se retrouvent confrontés à "beaucoup d'obstacles", comme des lois non adaptées à leurs cas, des inégalités ou des discriminations qui les empêchent notamment d'avoir accès à des tests.
En Algérie, les chiffres restent malheureusement en deçà de la réalité étant donné que la maladie du sida est encore un tabou dans notre société. D'autant plus que les malades atteints du VIH/SIDA rencontrent beaucoup de difficultés dans leur vie comme la discrimination, la stigmatisation et le rejet de la part de la société.
Des chiffres en deçà de la réalité
Il est à noter que d'après le laboratoire de référence du VIH sida de l'Institut Pasteur, l'Algérie a recensé 78 nouveaux sidéens et 459 séropositifs en 2013. Depuis l'apparition des premiers cas dans le pays en 1985, il y aurait près de 1500 sidéens et 6.603 séropositifs.
La wilaya d'Alger arrive en tête avec 1930 cas (entre séropositifs et malades du sida) enregistrés depuis 1985, suivie de la wilaya de Tiaret (523 cas), Tamanrasset (442 cas), Saida (327 cas) et Oran (318 cas). Avec plus de 48% des cas, les hommes sont plus touchés que les femmes par cette maladie (plus de 40%). Dans l'objectif de réduire ce taux alarmant l'Algérie s'engage à réduire de 90% le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici à 2015.
La stratégie sera mise en place essentiellement dans les polycliniques disposant de services de protection maternelle et infantile à travers le territoire national. Le ministère de la Santé a prévu, à cet effet, en coordination avec l'ONUSIDA-Algérie et l'Unicef, trois rencontres régionales pour optimiser le dépistage précoce du VIH chez les femmes enceintes et réduire le taux de transmission du virus à l'enfant.
Le dernier rapport conjoint UNICEF-ONUSIDA-OMS estime que le taux d'accès des femmes enceintes aux services de prévention du VIH de la mère à l'enfant est de 40 %. L'Algérie, à travers cette stratégie vise à atteindre 70% de couverture et de réduire de 90 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants.
Le tabou qui tue
Pour le Professeur Abdelwahab Dif, chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital El-Kettar d'Alger, «le sida continue à tuer en Algérie, car la maladie se fait dépister tardivement dans les centres de dépistage». Le spécialiste, également président du Comité national de lutte contre le sida, a estimé à environ 2000 cas de décès à cause du sida, depuis la découverte de cette maladie en Algérie en 1985.
Une réalité amère qui donne à voir sur les prochains résultats que voudrait atteindre l'Algérie d'ici 2015. Pour le Pr Dif, c'est la partie "invisible" de la maladie qui pose le plus de soucis, étant donné que ce sont des milliers de "potentiels porteurs du virus du Sida", ne présentant "aucun signe extérieur" de la maladie qui ne savent pas qu'ils le sont et qui sont susceptibles de contaminer autrui.
Il a insisté particulièrement sur l'aspect de l'éducation et de l'information afin d'éviter que la maladie n'évolue rapidement, lorsque le malade est déjà atteint et sur celui de la prévention pour mettre les «personnes à risque» à l'abri du sida, dont la journée internationale de lutte est célébrée tous les 1er décembre.
Les nouvelles recommandations de l'OMS
Les nouvelles recommandations de l'OMS concernent pour la première fois les adolescents qui vivent avec le VIH et ceux qui sont considérés comme des sujets à risques. Les adolescents et les jeunes (de 10 à 24 ans) continuent d'être vulnérables à l'infection à VIH.
C'est particulièrement vrai pour les adolescentes en Afrique subsaharienne confrontées à un risque plus élevé d'infection que les garçons. Dans le monde, les adolescents appartenant aux populations principalement touchées sont également exposés à un risque plus élevé d'infection par transmission sexuelle ou consommation de drogues injectables.
Entre 2011 et 2015, la Journée mondiale de lutte contre le sida aura pour thème « Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ». Pour la campagne de 2013, l'OMS met l'accent sur l'amélioration de l'accès des adolescents (de 10 à 19 ans) aux services de prévention, de traitement et de soins, un groupe qui continue d'être vulnérable malgré les efforts accomplis jusqu'à présent.
À l'occasion de la Journée mondiale du sida 2013, l'OMS va publier, à l'intention des adolescents vivant avec le VIH, de nouvelles lignes directrices pour le conseil, le dépistage du VIH et les soins. La stratégie mondiale OMS du secteur de la santé sur le VIH 2011-2015 oriente la riposte du secteur de la santé aux épidémies provoquées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) afin d'instaurer un accès universel aux services de prévention, de diagnostic, de traitement, de soins et de soutien concernant le VIH.
L'OMS réaffirme les buts et les cibles mondiaux de la riposte du secteur de la santé au VIH. Elle définit également quatre orientations stratégiques susceptibles de guider les ripostes des pays. Elle précise encore les actions nationales et les contributions de l'OMS recommandées pour chaque orientation stratégique.
Ainsi l'OMS a pour objet de promouvoir une riposte à long terme et durable au VIH par le renforcement des systèmes d'action sanitaire et communautaire, l'étude des déterminants sociaux de la santé qui alimentent l'épidémie et entravent les mesures prises pour la combattre, et par la protection et la promotion des droits humains et de l'égalité des sexes considérés comme des éléments essentiels de la riposte du secteur de la santé.
La sensibilisation en action
La Journée mondiale du sida, organisée le 1er décembre, donne l'occasion à des personnes d'horizons divers de se rassembler pour mieux faire connaître le VIH/sida et pour montrer leur solidarité face à la pandémie.
Cette journée permet à plusieurs partenaires publics et privés de donner des informations sur la situation concernant la pandémie et de promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/sida, dans les pays à forte prévalence mais aussi ailleurs.
En Algérie plusieurs activités de sensibilisation sur le VIH/sida sont prévues durant la journée comme le lancement de campagnes de prévention sur la maladie notamment la tenue de conférences et de rencontres animées par des médecins, des psychologues, des membres de la société civile et des journalistes.
Ces journées de sensibilisation visent à réduire les ignorances et les tabous qui caractérisent cette pathologie pour plus de tolérance et de compréhension. En partenariat avec l'Onusida, l'Unicef, l'ONCI, l'Onda et la Télévision algérienne, elle sera partie prenante du spectacle intitulé : La jeune création algérienne au service de la lutte contre le sida, organisé le 30 novembre, à partir de 15 h, à la salle Atlas à Alger.
En cette occasion, une compilation inédite réalisée par des chanteurs issus de la nouvelle scène musicale algérienne sera présentée aux invités. Intitulée Ya Nesna, celle-ci a été composée par Ayoub Medjahed et sera interprétée par Kawthar Meziti, Iddir Salem, Meziane Amiche, Linda Blues, Ilyes Benmammar, Rabah Tazibt, Hayet Zerrouk, Abdeslem Akbi (Abdi), et Ayoub Medjahed .
Le CD contenant cette compilation, accompagnée d'un livret contenant des illustrations de bédéistes, mangakas et dessinateurs algériens sera offert, gracieusement, le jour du spectacle.
En plus du clip Ya Nesna, les spectateurs auront également l'occasion d'auditionner un Lipdub mettant en scène le personnel de la chaîne III sur la chanson du Collectif contre le sida 2012 intitulé Ma Dignité , et de découvrir, en avant-première, un spot de sensibilisation réalisé par Mounes Khemmar portant comme slogan : « Le sida : tous concernés, la prévention tous concernés ». Le spectacle à la salle Atlas sera diffusé le lendemain, 1er décembre, célébrant la Journée internationale de lutte contre le sida.
Quelques chiffres
On comptait 35,3 millions de personnes vivant avec le VIH en 2012.
2,1 millions d'adolescents vivaient avec le VIH en 2012.
9,7 millions de séropositifs
recevaient un traitement
antirétroviral fin 2012.
Principaux faits
Avec plus de 36 millions de morts jusqu'à ce jour, le VIH continue d'être un problème majeur de santé publique.
En 2012, il y avait environ 35,3 millions de personnes vivant avec le VIH.
Avec près d'un adulte sur 20 vivant avec le VIH, l'Afrique subsaharienne est la région la plus touchée. Elle concentre 69% des personnes vivant avec le VIH dans le monde.
L'infection à VIH est en général diagnostiquée au moyen de tests sanguins détectant la présence ou l'absence d'anticorps.
Il n'existe pas de moyen de guérir de cette infection. En revanche, les traitements efficaces avec des médicaments antirétroviraux peuvent juguler le virus et permettent aux patients de continuer à mener une vie productive et en bonne santé.
En 2012, plus de 9,7 millions de personnes vivant avec le VIH étaient sous thérapie antirétrovirale dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.


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