La première tranche du projet de protection de la ville d'Arzew contre les eaux pluviales et les eaux usées, déversées par Oued El Mohgoun, sera livré avant la prochaine saison hivernale, apprend-on. Ainsi, les délais contractuels ne seront pas respectés à 100%, en raison de la situation géographique des sites délimitant cette œuvre, à savoir l'embouchure de Oued El Mohgoun et les hauteurs à la limite de la cité Ahmed Zabana. Les difficultés rencontrées au niveau des sites en question ont beaucoup entravé le déroulement des travaux dont la date de livraison a été prévue initialement pour la fin de la prochaine saison estivale. Sachant que le plan directeur de l'aménagement urbain (PDAU) n'a pas été encore établi lors de la préparation de la fiche technique du projet, ce qui aurait permis d'identifier la nature de la zone à aménager et arrêter les solutions adéquates en cas de défaillance. « Des modifications seront introduites au niveau des deux sites pour avancer les travaux et éviter les retard », dira notre source. La nécessité de ce projet s'est imposée parce que cet Oued empoisonnait la vie des citoyens d'Arzew, notamment en période estivale, vu qu'il charriait des eaux usées de la commune de Sidi Ben Yebka et de l'Hôpital d'El Mohgoun, donnant lieu ainsi à la prolifération des insectes. Une étude pour la protection de la ville contre les inondations a été réalisée dans le cadre du programme sectoriel du développement (PSD). L'estimation financière de ce projet qui devait être pris en charge par la direction de l'Hydraulique a été évaluée à 16 milliards de centimes. Après le lancement de plusieurs avis d'appel d'offres, l'entreprise étatique « Hydro- Aménagement » a décroché le marché. Cette dernière doit réaliser deux canaux : le J1 et le J2 correspondant à la 2ème et 4ème Avenue des Jardins pour la collecte des eaux usées en provenance des hauteurs de la Cité Ahmed Zabana, afin de les évacuer directement vers Oued El Mohgoun qui traverse la ville pour rejoindre la mer.