-Diar el Baraka (Baraki) : les habitants demandent leur relogement Un rassemblement des habitants du quartier Diar El Baraka, dans la commune de Baraki, a eu lieu, avant-hier, devant le siège de la wilaya déléguée. Les habitants de ce quartier se disent «oubliés par les pouvoirs publics». «On nous a promis un relogement dans des logements décents depuis 2004. Deux opérations ont été alors menées à terme. Elles ont permis à des dizaines de familles de bénéficier d'un logement. Nous avons été informés par les responsables de ces opérations que nous serons les prochains. Nous attendons toujours notre tour», déplorent-ils. Signalons que le wali délégué de Baraki a reçu les représentants de ces citoyens. «Le wali nous a promis de régler notre problème dans les plus brefs délais», affirme-t-on. -43 rue, AÏt Boudjaia (Chéraga) : un espace vert d'une cité squatté Des copropriétaires de deux immeubles, sis au 43 rue Aït Boudjaïa, dans la commune de Chéraga, ont squatté un espace propriété de tous les habitants. D'après les résidants, cet espace, destiné préalablement pour servir d'aire de jeu et de détente pour tous les résidants, a été détourné de sa vocation initiale. «Les squatters ont construit cinq locaux au beau milieu de la cour», affirme un résidant. «En dépit des multiples requêtes adressées aux responsables locaux, le squat perdure. Pis encore, certains squatters envisagent même d'élever des chiens dans ces locaux», poursuivent-ils. Les résidants, qui sont pénalisés par cette situation, demandent l'intervention des responsables locaux, notamment ceux qui ont à charge la mission de sauvegarder l'espace urbain, pour régler le problème, d'autant plus que chaque résidant est propriétaire de la cité à hauteur de 1/50, ce qui ne permet pas aux uns de bénéficier des locaux aux dépens des autres. Signalons que ces résidants ont fait une pétition qu'ils ont adressée aux autorités locales et à la police de l'urbanisme. Ils attendent toujours que les pouvoirs publics réagissent.