Le malaise continue au sein de plusieurs universités algériennes. Celles-ci vont de mal en pis et s'emblent s'enfoncer d'année en année dans un bourbier auquel les responsables du secteur, en premier lieu le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ne trouvent aucune issue. Le malaise continue au sein de plusieurs universités algériennes. Celles-ci vont de mal en pis et s'emblent s'enfoncer d'année en année dans un bourbier auquel les responsables du secteur, en premier lieu le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ne trouvent aucune issue. L'actualité ces jours-ci au sein de différentes universités du pays revient non pas pour être classée parmi les plus excellentes du monde mais pour revenir avec des grèves successives qui se comptent plus nombreuses que les cours dispensés pour les étudiants. C'est peu de le dire, puisque les maux sont nombreux et les différents acteurs se plaignent notamment de la corruption, des conditions désastreuses du logement des étudiants, des conditions lamentables de l'enseignement, falsification des notes, harcèlement sexuel, réorientations abusives...les problèmes ne manquent pas. Pour dénoncer ces attitudes arbitraires plusieurs étudiants ont haussé le ton pour mettre à jour les lacunes auxquelles ils font face au quotidien. La colère est montée d'un cran au sein de plusieurs universités. Ainsi pour dénoncer plusieurs défaillances au sein de leur département, les étudiants ont décidé de ne plus se taire. A l'instar de de la grève des étudiants de l'Institut de l'éducation physique et sportive et des départements d'architecture et de biologie qui ont fermé les portes d'accès, en paralysant ce campus depuis deux semaines. Ils réclament, notamment, une reconnaissance du diplôme de l'Institut de l'EPS, l'accès au master et la poursuite de leur cursus à l'université locale. Plusieurs autres universités vivent le même scénario comme l'université M'hamed Bougara de Boumerdès (UMBB) qui est depuis le début de l'année le théâtre de plusieurs actions de protestation. Depuis le début de la rentrée il y a eu déjà plus de 10 grèves et ce n'est pas près de s'estomper vu que les revendications des étudiants datent déjà de quelques années. Face à ce malaise de l'université algérienne, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en visite a Aïn Temouchent a annoncé qu'un décret portant sur l'équivalence entre la licence issue de l'ancien système et le système actuel LMD (License-Master-Doctorat) sera promulgué au plus tard la semaine prochaine. Concernant le « droit d'accéder au master 1 » revendiqué par plusieurs étudiants de différentes universités du pays, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,Mohamed Mebarki, a annoncé que « le Premier ministre signera la semaine prochaine une circulaire à travers laquelle la Fonction publique instruira toutes les administrations pour appliquer la loi concernant le recrutement des licenciés issus du système LMD". Une décision certes louable mais qui ne réglera pas le problème pour autant. Car en principe, l'accés au master 1 est un droit est non pas un privilège. Avec cette nouvelle crise de l'université algérienne, aujourd'hui la question vaut le détour au regard du système LMD qui n'a pas eu bonne presse, au vu de son rejet par les étudiants d'une part, et de ses maigres débouchés sur le monde du travail pour les jeunes diplômés, d'autre part. Ainsi l'université algérienne vit chaque année le même scénario : au début de l'année ce sont les enseignants qui entament l'année sociale avec des grèves, et au milieu du cycle scolaire, ce sont les étudiants qui réclament du ministère une meilleure prise en charge pédagogique. Ce constat et l'alarme ont été donnés à maintes reprises par plusieurs enseignants et chercheurs algériens avant même l'instauration de ce système LMD. Mais en vain. D'ailleurs Farid Cherbal, enseignant en génétique moléculaire à l'USTHB de Bab Ezzouar, à Alger, et syndicaliste avait affirmé, il y a déjà dix ans que : « L'université algérienne se débat dans une crise à plusieurs variables. Si aucun plan de sauvetage n'est mis en place dans un avenir proche, il y aurait un grand risque de la perdre ». Ce constat est également valable pour système LMD à travers lequel il annonce que : « L'université ne doit plus produire de chômeurs ». Comme beaucoup d'étudiants, le chercheur semble préférer l'ancien système d'enseignement au LMD, « parachuté » en 2004 sans débats ni consultation. L'inquiétude portée par les étudiants de l'ancien système est fondée. Ce système structure la conscience nationale. Le LMD est venu pour diminuer les coûts des formations. Ce système a été imposé par l'Union européenne. « On veut une université publique et nationale », affirme M. Cherbal. Aujourd'hui et encore une fois l'on revient sur les conditions lamentables auxquelles les étudiants font face depuis quelques décennies. Il en devient même redondant de les citer. Pour la plupart des syndicats du secteur, cette situation n'augure rien de bon pour l'avenir de la recherche ni pour le devenir des étudiants. D'ailleurs, ces derniers recourent à la fuite à l'étranger où leur métrite est beaucoup plus reconnu. De fait, il semble plus que primordial pour les responsables d'affronter les conditions catastrophiques d'enseignements au lieu de pratiquer la politique de l'autruche ou celle de la fuite en avant. L'actualité ces jours-ci au sein de différentes universités du pays revient non pas pour être classée parmi les plus excellentes du monde mais pour revenir avec des grèves successives qui se comptent plus nombreuses que les cours dispensés pour les étudiants. C'est peu de le dire, puisque les maux sont nombreux et les différents acteurs se plaignent notamment de la corruption, des conditions désastreuses du logement des étudiants, des conditions lamentables de l'enseignement, falsification des notes, harcèlement sexuel, réorientations abusives...les problèmes ne manquent pas. Pour dénoncer ces attitudes arbitraires plusieurs étudiants ont haussé le ton pour mettre à jour les lacunes auxquelles ils font face au quotidien. La colère est montée d'un cran au sein de plusieurs universités. Ainsi pour dénoncer plusieurs défaillances au sein de leur département, les étudiants ont décidé de ne plus se taire. A l'instar de de la grève des étudiants de l'Institut de l'éducation physique et sportive et des départements d'architecture et de biologie qui ont fermé les portes d'accès, en paralysant ce campus depuis deux semaines. Ils réclament, notamment, une reconnaissance du diplôme de l'Institut de l'EPS, l'accès au master et la poursuite de leur cursus à l'université locale. Plusieurs autres universités vivent le même scénario comme l'université M'hamed Bougara de Boumerdès (UMBB) qui est depuis le début de l'année le théâtre de plusieurs actions de protestation. Depuis le début de la rentrée il y a eu déjà plus de 10 grèves et ce n'est pas près de s'estomper vu que les revendications des étudiants datent déjà de quelques années. Face à ce malaise de l'université algérienne, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en visite a Aïn Temouchent a annoncé qu'un décret portant sur l'équivalence entre la licence issue de l'ancien système et le système actuel LMD (License-Master-Doctorat) sera promulgué au plus tard la semaine prochaine. Concernant le « droit d'accéder au master 1 » revendiqué par plusieurs étudiants de différentes universités du pays, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,Mohamed Mebarki, a annoncé que « le Premier ministre signera la semaine prochaine une circulaire à travers laquelle la Fonction publique instruira toutes les administrations pour appliquer la loi concernant le recrutement des licenciés issus du système LMD". Une décision certes louable mais qui ne réglera pas le problème pour autant. Car en principe, l'accés au master 1 est un droit est non pas un privilège. Avec cette nouvelle crise de l'université algérienne, aujourd'hui la question vaut le détour au regard du système LMD qui n'a pas eu bonne presse, au vu de son rejet par les étudiants d'une part, et de ses maigres débouchés sur le monde du travail pour les jeunes diplômés, d'autre part. Ainsi l'université algérienne vit chaque année le même scénario : au début de l'année ce sont les enseignants qui entament l'année sociale avec des grèves, et au milieu du cycle scolaire, ce sont les étudiants qui réclament du ministère une meilleure prise en charge pédagogique. Ce constat et l'alarme ont été donnés à maintes reprises par plusieurs enseignants et chercheurs algériens avant même l'instauration de ce système LMD. Mais en vain. D'ailleurs Farid Cherbal, enseignant en génétique moléculaire à l'USTHB de Bab Ezzouar, à Alger, et syndicaliste avait affirmé, il y a déjà dix ans que : « L'université algérienne se débat dans une crise à plusieurs variables. Si aucun plan de sauvetage n'est mis en place dans un avenir proche, il y aurait un grand risque de la perdre ». Ce constat est également valable pour système LMD à travers lequel il annonce que : « L'université ne doit plus produire de chômeurs ». Comme beaucoup d'étudiants, le chercheur semble préférer l'ancien système d'enseignement au LMD, « parachuté » en 2004 sans débats ni consultation. L'inquiétude portée par les étudiants de l'ancien système est fondée. Ce système structure la conscience nationale. Le LMD est venu pour diminuer les coûts des formations. Ce système a été imposé par l'Union européenne. « On veut une université publique et nationale », affirme M. Cherbal. Aujourd'hui et encore une fois l'on revient sur les conditions lamentables auxquelles les étudiants font face depuis quelques décennies. Il en devient même redondant de les citer. Pour la plupart des syndicats du secteur, cette situation n'augure rien de bon pour l'avenir de la recherche ni pour le devenir des étudiants. D'ailleurs, ces derniers recourent à la fuite à l'étranger où leur métrite est beaucoup plus reconnu. De fait, il semble plus que primordial pour les responsables d'affronter les conditions catastrophiques d'enseignements au lieu de pratiquer la politique de l'autruche ou celle de la fuite en avant.