Il y a quand même des comportements positifs chez les citoyens à l'égard de certaines plantations et jardins publics. Des gestes qui sortent de l'ordinaire par les temps qui courent où le civisme et la protection de l'environnement demeurent le dernier souci des populations. Le cas notamment des lauriers-roses mérite d'être signalé tant ils ornent toujours, depuis 24 ans, l'avenue principale reliant le centre-ville de Chlef à la cité périphérique de Hai Radar, sur plus d'un kilomètre. Ces plantes aux fleurs blanches et roses ont pu contribuer à agrémenter l'espace et à le rendre agréable aux yeux des passagers et des riverains. L'APC de Chlef y a apporté sa touche en engageant récemment une opération d'entretien et d'élagage de ces plantations. A défaut de pouvoir planter des rosiers le long des grandes voies de circulation, les communes devraient méditer l'exemple de Chlef et orner à moindre frais leurs avenues, d'autant que le laurier-rose a la particularité de contenir une substance au goût amer (Defla) qui peut repousser ses éventuels « agresseurs ». L'autre exemple significatif en matière de préservation de l'environnement urbain est donné par les habitants de la cité Arroudj, au cœur du chef-lieu de wilaya. En effet, le jardin public et de loisirs, qui a été réalisé dernièrement par les autorités locales, au milieu du site, a pu être sauvegardé et demeure, pour le moment, l'unique espace de la région où les personnes âgées, jeunes et moins jeunes, viennent passer des moments agréables, surtout dans la soirée. Le lieu fait face à une esplanade pour activités artistiques, attenant au nouveau musée régional, un autre espace public qui offre des activités culturelles et d'information sur le riche patrimoine historique de la wilaya.