Les habitants du village d'Iguer Mehdi dans la commune d'Aït Zikki (75 km à l'est de Tizi Ouzou), ont procédé, depuis lundi dernier, à la fermeture de l'APC pour exiger des pouvoirs publics une écoute sérieuse à leurs doléances qui s'éternisent depuis l'année 2010. Dans une déclaration signée par le comité de village et affichée à divers endroits du chef-lieu de l'APC, les villageois ont mentionné huit projets qui tardent à voir le jour alors qu'ils devaient être, aujourd'hui, réceptionnés. Il s'agit entre autres de l'alimentation en eau potable, de l'extension du réseau électrique, du bitumage des routes des lieudits «Iherqan» et «Aghaladh», du mur de soutènement du côté du cimetière, du gabionnage à «Lhara Bada», de l'aménagement de la place publique et du foyer de jeunes qui aurait enregistré des malfaçons. Les villageois semblent déterminés à maintenir la pression jusqu'à satisfaction de leurs exigences qui ne seront levées qu'après le commencement des travaux, relève-t-on dans la déclaration. De son côté, le président de l'APC d'Aït Zikki, contacté par nos soins, réfute les allégations selon lesquelles les élus ne prêtent aucune oreille aux doléances des citoyens. Tous les projets mentionnés dans la plateforme de revendications, à l'exception de l'urbanisme, de l'éclairage public et celui du gaz naturel qui relèvent du sectoriel, sont pris en charge par l'APC. Ils seront tous relancés incessamment, nous a indiqué le P/APC qui regrette que pour les mêmes problèmes au niveau des villages, la mairie a été fermée pour la cinquième fois durant l'année 2013. Kamel K.
Habitat rural à Maâtkas : Un quota insuffisant
La commune de Maâtkas a bénéficié d'un quota de 60 aides à l'habitat rural. Ce nombre est jugé insuffisant par la population locale qui a espéré une meilleure dotation. Les candidats à ce dispositif se comptent par des centaines sachant que cette formule a suscité un engouement particulier auprès des citoyens. Le programme a aidé certains pères de famille à construire un toit à leurs enfants. Avec ce quota dérisoire, les élus locaux n'arrivent pas à satisfaire le millier de demandes. «Les villageois ont besoin de quotas supplémentaires pour l'auto-construction. Les responsables concernés ont alloué une dotation de 60 unités qui restent vraiment insuffisantes pour une région qui compte plus de 35 000 habitants. Ainsi, des centaines de demandes demeurent en suspens», disent des citoyens. En effet, le nombre de prétendants à l'habitat rural ne cesse d'accroître pendant que l'offre reste en deçà des attentes de la population. Il est utile de rappeler que l'aide à l'habitat est fixée à 700 000 dinars, octroyée à présent en deux tranches de 280 000 et 42 000 dinars. Cette procédure est saluée par les acquéreurs qui entameront les travaux au bon moment et ceci évitera des retards qui ont pénalisé d'autres demandeurs. Cependant, le secteur du logement dans la commune de Maâtkas accuse un énorme retard. Un projet de 24 logements est en cours de réalisation : 14 unités construites à Zlibou sont achevées et les 14 autres au chef-lieu sont au stade de terrassement. En outre, 76 locaux commerciaux sont achevés depuis des mois. Ils demeurent à ce jour non-attribués aux demandeurs. Amar Ikkour
TADMAÏT : La cité Iferki inondée
Les habitants de la cité Iferki, près du chef-lieu communal de Tadmait à 18km à l'ouest de Tizi Ouzou, ont fermé hier le siège de l'APC pour exprimer leur colère suite à l'inondation de leur quartier. En effet, les fortes chutes de pluie qui se sont abattues cette semaine ont occasionné l'inondation de plusieurs habitations au niveau de ce quartier. A l'origine de cette situation préoccupante qu'endurent ces résidents, l'absence d'avaloirs et de caniveaux dans cette localité. Aussi, selon les témoignages des riverains, la vétusté du réseau d'assainissement a engendré le refoulement des eaux usées dans les foyers. Ce qui a causé des dégâts à leurs biens à l'intérieur de leurs demeures. «Nous avons sollicité les autorités locales à maintes reprises, et ce, depuis plusieurs années en vue de prendre en charge la rénovation de notre réseau d'assainissement et l'établissement d'un caniveau, mais leurs promesses n'étaient en fin de compte que du vent, car la situation se dégrade de plus en plus», déplore un citoyen. Par ailleurs, la route menant vers le village Ichakalen, dans la même commune, a été submergée par les eaux pluviales au lieudit Ajedayen à cause de l'inexistence des réseaux d'évacuation des eaux pluviales dans certains endroits. Rachid Aissiou