Les habitants du village Igreb dans la commune d'Illoula Oumalou et ceux du village Amekrez dans la commune d'Aït Zikki, deux communes situées dans la daïra de Bouzeguène, à une soixantaine de km à l'est de Tizi Ouzou, ont procédé hier à la fermeture des sièges de leurs APC respectives pour réclamer leur part de développement. A Amekrez (Ait Zikki), les villageois, excédés par le manque de prise en charge de leurs doléances, tels le gabionnage, le dallage des routes de leur village, le manque d'eau, la prise en charge des ordures ménagères, l'assainissement, la clôture du réservoir d'eau potables et la réalisation des caniveaux, ont manifesté leur colère et leur mécontentement à l'endroit des autorités qui semblent, selon les habitants, leur tourner le dos. Les villageois sont déterminés à maintenir la pression sur les autorités communales et de daïra pour faire aboutir leurs revendications Le village situé près du chef-lieu de la commune d'Aït Zikki est, selon les villageois, privé du minimum de développement depuis plusieurs années. Contacté par nos soins, Le P/APC d'Aït Zikki nous a informés qu'il prenait en charge les motivations des villageois. Il nous a précisé que le village bénéficie actuellement de 33% de l'aide sociale de la commune en plus de la réalisation d'un stade et des équipements nécessaires. Le maire réitère toute sa disposition au dialogue et son engagement à prendre en charge tous les besoins de la commune d'Aït Zikki. De leur côté, les habitants du village Igreb dans la commune d'Illoula Oumalou, sont montés au créneau pour des problèmes liés au développement local. Selon nos sources, les villageois réclament le lancement des projets de développement qui ont été attribués au village Igreb depuis des années. Il faut dire que les intempéries de ces derniers jours ont mis à nu de nombreuses défaillances au niveau des communes de la daïra. L'absence ou le manque d'entretien des caniveaux a donné lieu au déferlement des eaux sur les voies publiques et à des inondations.