Le renouvellement de l'expérience PNR (Programmes nationaux de la recherche) figure parmi les recommandations majeures ayant sanctionné, lundi à Oran, la rencontre nationale consacrée à la présentation des projets concrétisés dans le domaine des sciences humaines. Les PNR ont constitué une expérience valorisante dans la mesure où cela a permis de réhabiliter la place des sciences humaines dans le développement socio-économique du pays, a indiqué Mme Amara Bekkouche, présidente de cette rencontre, tenue trois jours durant au Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC). Les PNR ont mobilisé un millier de chercheurs qui se sont investis durant les deux dernières années à travers quelque 200 projets identifiant les attentes exprimées dans divers segments de la vie sociale, économique, culturelle et éducative, a expliqué Mme Bekkouche, également présidente du Conseil scientifique du CRASC.
Valorisation du patrimoine
Plusieurs bases de données visant à mieux faire connaître le patrimoine algérien ont été élaborées dans le cadre des Programmes nationaux de la recherche (PNR), a-t-on relevé dimanche à Oran lors de la deuxième journée de la rencontre nationale consacrée à la présentation des projets concrétisés dans le domaine des sciences humaines. Dans ce contexte, une base de données du patrimoine architectural algérien, accessible via le Net, a été élaborée par des chercheurs de l'Université El-Hadj Lakhdar de Batna. Des études ont été menées dans le même objectif par le Centre national de recherche en archéologie (CNRA) et l'Institut d'archéologie de l'Université d'Alger 2, consacrées respectivement à l'inventaire numismatique antique et à celui des sites préhistoriques dans l'Atlas saharien. D'autres équipes, membres du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle d'Oran (CRASC), se sont attelées, quant à elles, à la confection de dictionnaires des célébrités et des termes de la culture et de la civilisation.