A partir d'aujourd'hui, seuls ceux qui possèdent des terrains pourront bénéficier de l'aide de l'Etat pour la réalisation de logements ruraux», a répondu le wali de Constantine, Hocine Ouadah, jeudi passé, à l'adresse d'un groupe de citoyens ayant construit des logements sur un terrain domanial au lieudit Bouneffa à Chaab Ersas. Ces derniers qui ont interpellé le wali, alors qu'il inspectait le projet de réalisation d'un lycée de 800 places à Bouneffa, lors d'une tournée dans les quartiers de la ville, pour réclamer la régularisation de leur situation et leur inscription dans la liste de bénéficiaires de l'aide au logement rural. Ils se sont vus répondre qu'ils devront attendre les conclusions d'une commission nationale qui devra statuer sur leur cas. A noter que le wali s'est rendu ce jeudi pour la seconde fois en l'espace de quinze jours à Benchegui et El Gammas, en plus d'une première visite à Chaâb Erssas et Hadjeret Benarous. Celui-ci voulait vraisemblablement retourner dans les quartiers de Benchergui et El Gammas pour se rendre compte si ses instructions ont bien été suivies. A Benchergui où il a inspecté les travaux d'extension de l'école primaire Mohamed Touati, le wali a signifié à l'entrepreneur en charge des travaux que le projet lui a été retiré devant son refus de ne pas effectuer les modifications exigées. Quant aux projets qui accusent un retard considérable comme celui de la sûreté urbaine, du siège des P et T et d'une antenne de secteur urbain, il semblerait que les travaux ont repris à une cadence jugée acceptable. Il reste tout de même beaucoup de choses à faire à Benchergui, selon les habitants qui se plaignent des fuites dans les canalisations d'assainissement et d' AEP en raison des réseaux défectueux, en plus de l'insécurité qui y règne. Ils déplorent également. Les habitants de Benchergui déplorent d'autre part la saleté dans laquelle est confiné leur quartier mettant en cause les services de la mairie qui n'ont affecté qu'un seul camion pour le ramassage des ordures dans tout le quartier lequel compte plus de dix mille âmes. Ils affirment à ce titre que le ramassage des ordures se fait d'une manière très aléatoire. Certaines niches à ordures à l'intérieur de la cité, précisent-ils, n'ont pas été débarrassées de leur contenu depuis des mois et débordent littéralement aux alentours.