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Colère des habitants de la cité Bouneffa
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 12 - 2013

«C'est à croire que nous vivons dans une île en plein océan, alors que notre petit village se trouve à quelques kilomètres seulement du centre de la capitale de l'Est !», nous ont déclaré hier, en hurlant d'indignation, les habitants du hameau des «Trois Martyrs», connu aussi sous le nom de la cité Bouneffa, situé sur la route Constantine-El-Khroub en passant par Chaab-Ersas.
En désespoir de cause, ces derniers ont procédé, vendredi matin, à la fermeture de la route qui passe par leur village et communique avec les deux grandes agglomérations de la wilaya. D'autre part, un résident, qui nous a appelés hier matin de son lit d'hôpital au CHU de Constantine où il a été admis et gardé sous observation à cause, a-t-il dit, des crises de nerfs accompagnées de tension artérielle qu'il a subies, nous a expliqué péniblement la situation difficile dans laquelle est plongé leur hameau en assurant que cette situation misérable est à l'origine de son hospitalisation. «Nous en avons marre des promesses jamais tenues par les autorités communales alors que nous sommes malheureux et nous croulons sous les problèmes de toute sorte qui vont en s'aggravant, surtout que nous sommes entrés aujourd'hui en plein hiver», a-t-il expliqué avec peine. Et d'égrener les griefs, particulièrement contre l'administration communale de Constantine, qui ont amené ses concitoyens à manifester en coupant la route. Au nombre de 3OO, commence-t-il, les familles qui ont bénéficié des décisions d'attribution de logements dans le cadre des programmes de construction du logement rural n'ont pas pu réaliser leur rêve et courent, en vain, derrière les administrations locales depuis bientôt deux ans. Alors que l'assiette foncière est disponible, les habitants de Bouneffa attendent toujours la concrétisation des projets de construction d'un lycée et d'un CEM qui, dit-il, dorment dans les tiroirs des services de l'APC depuis plusieurs années. «Et pendant ce temps, s'indigne notre interlocuteur, nos enfants sont obligés de faire quotidiennement à pied la distance de 5 kilomètres, dans le froid, la pluie et la neige, pour rejoindre les écoles situées dans les quartiers de Boumerzoug et du 4e Kilomètre, en s'exposant à toute sorte de dangers, ceci parce que le transport scolaire est nettement insuffisant et que les établissements scolaires refusent de leur octroyer le régime de demi-pensionnat, etc.
Contactés aussi hier dans l'après-midi, des plaignants, qui ont assuré que la route est toujours fermée, soulèveront également beaucoup d'autres insuffisances relatives à l'absence d'équipements éducatifs, de loisirs, dans le domaine religieux par manque de mosquées. Ils signaleront aussi l'absence du téléphone fixe et de connexion à l'Internet. «C'est dire que nous vivons dans un isolement total».
Et c'est pourquoi, à bout de patience, les habitants de Bouneffa n'ont pas trouvé meilleur moyen que celui de couper la route, seule arme de contestation pouvant, selon eux, contraindre les autorités et les amener à écouter leurs doléances. Malheureusement pour eux, durant ces deux journées de week-end, aucune autorité n'a daigné se déplacer chez eux et écouter leurs doléances. «Aussi, ont-ils promis, la route restera fermée jusqu'à l'obtention de réponses fermes de la part du wali lui-même».


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