Le remboursement de la dette contractée par l'entreprise Tonic Emballage est en bonne voie. C'est une affaire qui fait partie désormais du passé et nous nous fixons maintenant un nouveau rendez-vous, celui de l'inauguration de la deuxième unité du complexe papetier en octobre prochain. » C'est ce qu'a déclaré hier à la 39e Foire internationale d'Alger le PDG de Tonic Emballage, Abdelghani Djerrar, à l'occasion de la présentation des derniers produits de l'entreprise mis sur le marché. Arrivé à échéance, le prêt estimé à quelque 11 milliards de dinars que Tonic Emballage avait contracté auprès de la BADR a failli provoquer l'arrêt de tout financement de l'entreprise, n'était le délai de grâce de 5 mois qui lui a été accordé pour permettre le démarrage de la production de son usine de papier tissu à Bou Ismaïl. Aujourd'hui, « l'entreprise s'attelle à l'élaboration d'un business plan pour le proposer à la banque avec laquelle on devra négocier un nouvel échéancier », nous confie un responsable de cette entreprise. En tout état de cause, Tonic Emballage, dont l'existence a été secouée par l'affaire du financement avec la BADR, affiche aujourd'hui, selon son responsable, une ardente volonté de poursuivre ses investissements dans l'industrie papetière. Deux nouveaux produits ont ainsi vu le jour récemment, à savoir le papier essuie-tout et le papier hygiénique Papillon. Selon le directeur de la communication de l'entreprise, Hamid Rebbahi, quelque 5000 emplois indirects ont été créés par Tonic Emballage dans le cadre de l'opération des activités de récupération de papier-déchet. D'autres projets devront être incessamment lancés par l'entreprise, comme celui qui prévoit l'installation de 1000 iglous dans des établissements scolaires et universitaires pour la récupération de papier-déchet. De grands engins porte-iglous ont été acquis à cet effet par l'entreprise qui ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, puisque son objectif est de généraliser la récupération de tout genre de papier et carton et de le recycler afin de réduire la facture des importations algériennes de papier estimée à 400 millions de dollars par an.