Un poisson toxique découvert sur la côte de Chlef Le poisson-lapin, une espèce très toxique, a été pêché récemment sur la côte ouest de la wilaya de Chlef. L'information a été confirmée par le directeur de la pêche, qui affirme que deux poissons du genre ont été ramenés par des pêcheurs opérant dans les ports d'El Marsa et Sidi Abderrahmane. La vigilance de professionnels du secteur a permis, selon lui, de repérer cette espèce qui est généralement présente dans l'océan Indien. L'alerte a aussitôt été donnée auprès des opérateurs et utilisateurs concernés. La Chambre de la pêche a, de son côté, lancé une vaste opération de sensibilisation quant aux dangers du poisson-lapin, dont une photo a été affichée dans les quatre ports de la région. L'arrivée de ce poisson venimeux pour la première fois sur nos côtes inquiète sérieusement les consommateurs. Reste à savoir si ce dangereux poisson n'a pas investi les côtes d'autres wilayas du pays. La mer Méditerranée «accueille» fréquemment des espèces de poissons des mers tropicales, qui transitent par le canal de Suez ou par Gibraltar. Certaines finissent par devenir endémiques comme le grand barracuda, le cochon de mer ou la dorade courifène. Un chômeur égorgé par un dealer à Mellakou (Tiaret)
Tôt dans la journée d'hier, samedi, aux environs d'une heure trente, A.S, un dealer de 37 ans, en état d'ébriété, a égorgé un de ses comparses, B.K., également âgé de 37 ans au cœur du village de Mellakou (ex-Palat), à 16 kilomètres à l'ouest de Tiaret, près du jardin public. Bien que transférée vers la polyclinique puis vers le CHU d'Oran, alors qu'elle luttait contre la mort, la victime a été poursuivie par l'agresseur qui voulait achever son œuvre macabre, n'eut été l'intervention de tierces personnes. La Gendarmerie nationale a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cette violence inouïe. Le service public et la Radio nationale
Alors que la Télévision et la Radio algériennes ont abrité hier et avant-hier (vendredi et samedi) un séminaire international sur le service public dans les médias lourds, la Radio nationale a failli à ses missions de service public, vendredi après-midi, soit au moment de l'organisation de cet important séminaire à vocation internationale. En effet, durant plus de dix minutes, il était impossible de capter plusieurs chaînes de la Radio nationale (ENRS) dans la région de Blida, et même ailleurs, via la bande FM. La Chaîne I (98.0), Jil FM (94.7), la Trois (88.4), El Bahdja (91.5) et Radio Algérie internationale (101.5) ont donc laissé un blanc inquiétant sur leur fréquence peu avant 15h. S'agit-il d'une panne technique au niveau des émetteurs de la Télédiffusion d'Algérie (TDA) ? Personne ne le sait puisque la Radio nationale n'a rien expliqué à ses auditeurs après la reprise des «ondes». Service public, dites-vous !
Les habitants de Hassi Ameur bloquent la route
La localité de Hassi Ameur, à Oran, a été le théâtre du meurtre d'un jeune homme de 29 ans par un repris de justice âgé de 30 ans. Ce drame, qui se serait déroulé dans un café suite à une dispute entre les deux hommes, a poussé les habitants de Hassi Ameur à sortir hier matin dans la rue, en bloquant, pendant plus d'une heure, la route menant de Hassi Ameur à Hassi Bounif. Par cette manifestation spontanée, les habitants ont voulu réclamer plus de sécurité dans leur localité. «On réclame l'installation d'une sûreté urbaine à Hassi Ameur, ce climat d'insécurité ne peut plus durer comme ça», pesteront certains manifestants. Il faut savoir que d'un point de vue sécuritaire, une brigade de gendarmerie couvre, à elle seule, Hassi Bounif, Douar Boudjamaâ, haï Mohammed Boudiaf et Hassi Ameur. Soit un total de près de 70 000 habitants. La localité de Hassi Ameur totalise à elle seule quelque 5000 habitants. C'est dire l'urgence de renforcer la sécurité dans ces localités délaissées, en installant de nouvelles brigades ou des sûretés urbaines.