Cette année, la wilaya de Sétif a bénéficié, dans le cadre du préemploi, de 999 postes, dont 529 aux profits de 14 communes, concernées par le programme de développement des Hauts-Plateaux, initié par le président de la République. Cette dotation affiche, par rapport à l'exercice précédent, un déficit de 216 postes. Cette donne n'arrange ni les affaires des 13 178 postulants (dont 7 662 filles) ni celles des gestionnaires de cet épineux dossier qui n'arrivent, malgré leur bonne volonté, à caser tous les jeunes investissant pour la première fois le monde du travail. La formule, ayant donné de bons résultats, attire de plus en plus d'universitaires et des jeunes cadres de niveau cinq (technicien supérieur). Durant le premier semestre de l'année en cours, plus de 2815 nouveaux postulants se sont inscrits à la direction de l'emploi ne pouvant plus répondre favorablement aux titulaires d'une licence en droit ou d'un diplôme de biologie, des filières saturées, contrairement aux autres spécialités (informatique, génie civil, architecture, santé, travaux publics, hydraulique et électromécanique) faisant cruellement défaut au secteur économique, à la recherche de Cépeistes. 275 candidats, sur un total de 1045 du quota de 2004, ont été permanisés. « La permanisation de 20% de nos éléments est un bon signe. Ce chiffre augmentera prochainement, j'en suis convaincu », dira M. Ould Hamouda, directeur de l'emploi. Concernant les jeunes en fin de contrat, notre interlocuteur propose à travers les dispositifs de l'Ansej, l'Angem et la CNAC, une batterie d'opportunités. « Fort d'une bonne expérience, les Cépeistes qui n'ont pas été permanisés, peuvent à travers cette formule se prendre en charge. » Au registre des contrats Emploi saisonnier d'intérêt local (ESIL), la wilaya a bénéficié, pour le première semestre de l'année en cours, de 3787 postes, dont 1187 postes s'inscrivent dans le cadre du programme spécial Hauts-Plateaux. Les 1500 postes, octroyés en 2005, ont été cette année multipliés par deux. A l'issue de l'exercice en cours, le chapitre ESIL atteindra facilement la barre des 6000 postes. Malgré ces chiffres, le déséquilibre entre l'offre et la demande persiste au niveau de la deuxième wilaya du pays en nombre d'habitants... Cette tendance sera-t-elle un jour renversée ?